Politique

Révocation. Après démission et élection, c’est le dernier mot à la mode à la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe, depuis que, samedi dernier, Joël Beaugendre a pris la succession de Lucette Michaux-Chevry, qui a quitté précipitamment, le 31 janvier, le  navire communautaire qu’elle a conduit dans les eaux tumultueuses de la gestion financière et humaine.

Croire en la Guadeloupe, c’est le nom du nouveau parti politique qui a été porté sur les fonts baptismaux ce dimanche à Gourbeyre. Ce mouvement qui se dit d’ouverture apparaît tout de même très proche de la droite quand on regarde sa composition et ses leaders.

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe ce matin : Lucette Michaux-Chevry démissionne de la présidence de la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe ainsi que de son mandat de conseillère communautaire. C’est l’annonce faite sur radio Guadeloupe la 1re et dans une lettre ouverte à la population,  datant d’hier. Un véritable coup de tonnerre dans le milieu politique de la Guadeloupe.

Ouvrir son robinet et ne recueillir aucune goutte d’eau. Et quand elle coule, ne pas être certain de sa qualité. C’est le quotidien de très nombreux habitants des régions d’Outre-Mer. Ces questions préoccupent au plus au point certains élus. C’est le cas de Jean-Hugues Ratenon, député La France insoumise. Il a déposé une proposition de résolution en ce sens.

Près de 40 ans plus tard, l’affaire des avortements et stérilisations sans consentement pratiqués sur de centaines, voire des milliers de femmes réunionnaises, revient sur le devant de la scène. Plusieurs députés demandent l’ouverture d’une enquête pour évaluer de manière précise l’ampleur des faits et l’étendue des responsabilités personnelles et institutionnelles.

Le dernier jour de l’année 2018 a été marqué par la signature, en milieu de matinée, du plan de convergence et de transformation de la Guadeloupe. Alors que chacun s’affairait aux derniers préparatifs du réveillon de la Saint-Sylvestre, les représentants de l’État, de la Région, du Département et des établissements publics de coopération intercommunale étaient à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre, pour échanger autour de l’avenir de l’archipel pour les dix prochaines années.

Comme chaque début d'année, les personnalités politiques ont adressé leurs vœux aux citoyens en ce 1er janvier 2019. Ceux prononcés par la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, ont particulièrement retenu l’attention des ressortissants des territoires de l’Archipel France, disséminés aux quatre coins du monde.

La tension était toujours palpable, jeudi soir, sur l’île de La Réunion, au terme de deux jours de visite de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin. Pourtant, elle a multiplié les rencontres avec les manifestants, les élus, les organisations syndicales ainsi que agriculteurs. Elle a également annoncé plusieurs mesures susceptibles de relancer l’activité économique et d’améliorer le pouvoir d’achat. Sa démarche, qui vise à obtenir un retour au calme, après treize jours de manifestations, est pour l’instant sans résultat visible.

À 15 500 km de Nouméa en passant par Miami, 23 500 km en passant par Paris, et 16 heures de décalage, Pointe-à-Pitre est bien loin de la capitale de la Nouvelle-Calédonie. Pourtant, le référendum qui s’est déroulé, dimanche 4 novembre 2018, sur la question de la souveraineté de ce pays du Pacifique Sud, ne laisse pas indifférents les Guadeloupéens. On en veut pour preuve la conférence-débat qui a été organisée, quatre jours après le scrutin, à l’initiative du Centre d'analyse géopolitique et internationale (Cagi), pôle de recherche en sciences politiques de l’université des Antilles.

56,4 % contre 43,6 %. C’est le résultat brut du référendum d’autodétermination qui s’est déroulé, dimanche, en Nouvelle-Calédonie. Les 174 999 électeurs ont choisi de rester français. Pourtant, au soir de ce référendum, ce sont les perdants, les indépendantistes, qui faisaient la fête. Le score obtenu est assimilé à une victoire à leurs yeux. Avec dix points de plus, par rapport aux prédictions des sondages, ils montrent que la revendication d’indépendance est bien plus forte dans ce pays, qu’on ne peut l’imaginer.

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