Pour rappel : depuis les années 50, près de 1.000 substances actives ont été mises sur le marché. Il existe environ 100 familles chimiques de pesticides (organophosphorés, organochlorés, carbamates, pyréthrinoïdes, triazines…). Près de 10.000 formulations commerciales composées de la matière active et d'adjuvants et qui se présentent sous différentes formes (liquides, solides : granulés, poudres,..).
Il y a quelques jours Serge Letchimy député de Martinique remettait à Jean Marc Ayrault un rapport sur la prise en compte des spécificités des régions ultrapériphériques (RUP) dans l’Union européenne (les RUP, ce sont les cinq département d’outremer, auxquels s’ajoutent Saint Martin, les Açores, Madère et les Canaries). La mission lui avait été confiée en Novembre 2012.
Juin, c’est le mois des ballades avec un soleil qui semble être revenu pour de bon.
Le mois où les fêtes de la nature se succèdent, où s’ouvrent les jardins, se dévoilent les collections d’iris et de roses. C’est surtout le moment de se faire plaisir. Il y a forcément un événement près de chez vous.
Pour sa septième édition, la Fête de la Nature propose de relever le défi qui consiste à créer, avant le 30 juin 2013, ?5 000 véritables mini-coins de nature un peu partout, dans les jardins et sur les balcons ou rebords de fenêtres. Pour les amateurs de peinture et de culture, s’ouvrent à Auvers sur Loire et à Giverny les antres des peintres. A Chaumont sur Loire, Pour sa 22ème édition, le Festival International des Jardins promet la surprise autour du thème « Jardins des sensations ». Découvrez-y la magie des jardins de mondes réduits où le jardin se marche, se sent, s’écoute, se goûte, se voit, se touche.
Les requins ont tué à la Réunion, mais ne méritent pas pour autant de disparaître.
Le lion tue, mais l’homme finit par le respecter. Ce n’est après tout qu’une sorte de rapport de force. Le requin et l’avalanche se ressemblent : ils sont l’image sublime et terrifiante de la puissance de cette nature dont nous avons besoin, mais qui peut aussi nous anéantir. La différence entre les deux tient dans le fait que, lorsque quelqu’un meurt sous la neige et les rochers, personne n’ose demander la "régulation" du nombre de coulées dans la montagne. Concernant les attaques réunionnaises, on s’est d’abord beaucoup accusé les uns les autres. On connaît maintenant les arguments, et la ligne de partage n’est pas comme on tente de nous le faire croire entre surfers et protecteurs de la nature, entre l’homme et le requin.
Encore une fois la situation est bien plus complexe et relève de la responsabilité politique.
Au moment où des chercheurs nous annoncent que le café n’est pas si mauvais pour la santé, à condition d’être consommé modérément, l’arabica, café le plus consommé au monde, pourrait disparaître à l’état sauvage d’ici 2080 : un marché évalué à 16 milliards de dollars. Aujourd’hui, c’est toute la production d’Amérique centrale qui se trouve menacée par la rouille orangée causée par un champignon.
Au sommet de Davos, il y a peu de temps, les participants n'ont pas seulement évoqué la crise, ils ont aussi parlé du café. C’est dire si l’épidémie de rouille inquiète le monde du continent sud américain, puisqu’elle menace 14 % de la production mondiale. L’alerte a été publiquement portée par les présidents du Guatemala et du Costa Rica.
Échec d’un troisième forage pétrolier au large de la Guyane (24/04/2013)
Le groupe britannique Tullow Oil a annoncé le 23 avril, l’échec du forage d’un troisième puits au large de la Guyane française où une première découverte de pétrole, en 2011, avait fait miroiter d’énormes retombées potentielles.
« Bien que le forage de ce puits n’ait pas rencontré une quantité significative d’hydrocarbures, nous avons renforcé nos connaissances de cette zone frontière d’exploration », a déclaré Angus McCoss, un des responsables de Tullow Oil, partenaire de la compagnie anglo-néerlandaise Shell, l’opérateur de ce permis d’exploration.
A Cayenne, les pêcheurs calment doucement leur colère. Ils ont fait la grève des poissons et ont bloqué l’accès au consulat du Brésil, campant dans des grandes tentes installées dans la rue. Finalement la négociation a eu lieu. Outre la surveillance par satellite, les pêcheurs ont obtenu le réamorçage de l'activité.
« Cela fait plus de dix ans que nos eaux sont pillées par les bateaux brésiliens, on en a assez », répète Jocelyn Médaille, le président du Comité régional des pêches maritimes (CRPM), qui réclame un plan d'urgence, avec d'abord « l'éradication totale de la pêche étrangère illégale ».
Le 25 Février dernier, à l’occasion d’un déplacement à Cherbourg, Delphine Batho faisait une déclaration tonitruante sur la place des énergies marines en France. « Compte tenu de la concurrence internationale en la matière, la France devait se positionner comme un leader mondial de la filière énergies marines renouvelables ». Suivait une grande rencontre à Brest (Thémis) autour des grands projets. Aucun stand, aucune référence aux projets réunionnais pourtant très avancés. Encore une fois, resteront-ils dans les boites faute de stabilité politique ?
Interrogé à ce sujet par Zinfos 974, Guy Dupont, ancien président de GERRI, déclarait le 24 Avril : « Je n’ai aucune raison de baisser les bras. On a des projets qui sont dans les tuyaux et qui avancent bien »
Si le projet d’utilisation de l’énergie thermique des mers (ETM) est déjà parti aux Antilles (un nouveau budget recherche pour le constructeur DCNS ?), restent sur la table trois grands projets : SWAC,PELAMIS, et CETO.
La Réunion était la bonne élève de la classe. Depuis la fin du Grenelle de l’Environnement, soutenue par Nicolas Sarkozy en personne, elle affichait le plan le plus volontaire et le plus exemplaire des territoires français en matière d’efficacité et d’autonomie énergétique. Grâce au plan GERRI (pour Green Energy Révolution réunion Island), la Réunion devait devenir le premier territoire au monde sonnant la fin de l’usage d’énergie fossile. Un projet défendu à tous les niveaux de décision et prisé par l’Europe, obligeant la région à un fort partenariat avec l’Etat.
Les caribéens espagnols l’appellent « pes del diablo » le poisson du diable. Dans les Antilles françaises, il est le poisson lion. En fait, c’est une rascasse très photogénique, pleine de couleurs, et dont les spectaculaires épines dorsales venimeuses ressemblent à une crinière. Le poisson lion, ou pterois, a envahi les eaux de la Martinique et de Guadeloupe.
Les 22 Pays et Territoires de l’Océanie premières victimes du réchauffement climatique s’organisent. Ils ne veulent plus « subir mais innover, être porteurs d’un projet politique ambitieux et partagé consistant à construire un avenir durable qui allie préservation de la biodiversité, nouveau modèle économique et social, modernité et tradition, culture et technique ». C’est du moins l’objectif qu’ils se sont donnés dans le cadre de leur premier sommet baptisé Oceania 21, qui se réunira du 25 au 27 Avril à Noumea, à l’initiative d’Anthony Lecren, membre du gouvernement de Nouvelle Calédonie .
Nous évoquions récemment: http://www.outremerlemag.fr/index.php/dossiers-de-la-semaine/156-journees-de-l-energie/574-la-geothermie-un-atout-ou-un-cout
L’extension possible de l'usine de Bouillante. La phase trois:
Avec la mise en route de Bouillante 3, la géothermie peut devenir la première source renouvelable en Guadeloupe, avec un objectif de 560 GWh par an à l’horizon 2020, soit 28 % du mix énergétique. La collectivité régionale tient à ce projet phare qui permettrait en outre de développer le projet de coopération avec l’île de la Dominique, « Géothermie Caraïbe II ». Il serait cofinancé par des fonds européens dans le cadre du programme Interreg-Caraïbe IV, et par le Fonds de coopération régionale. Une proposition bien accueillie dans un contexte où les pays de la Caricom sont confrontés au renchérissement croissant du coût du pétrole, et de l’électricité produite à partir des hydrocarbures. Des coopérations pourraient donc être nouées avec les pays voisins car les installations situées à la Dominique couvriraient 10 % des besoins en énergie de la Martinique et de la Guadeloupe.
La loi Brottes, adoptée par l'Assemblée Nationale en Mars dernier vient d'être reconnue par le Conseil Constitutionnel. Il a estimé que les dispositifs concernant la simplification des procédures pour l'éolien participe bien à l'objectif de transition vers un système énergétique sobre. Une bonne nouvelle pour la filière.
Lire aussi :
http://www.outremerlemag.fr/index.php/environnement/598-pourquoi-un-tel-silence-sur-la-situation-outremer-dans-le-debat-sur-la-transition-energetique
Outremer le Mag a rencontré Jerôme Billerey, Président de la commission ultra marine du Syndicat des Energies renouvelables, et Président du directoire d’Aerowat pour un état des lieux.
Jerôme Billerey : Ingénieur, il a travaillé en Afrique comme volontaire du service national dans le solaire. De la même région Centre que Marc Vergnet, ils se connaissent et travaillent ensemble jusqu’en 2002. En 2003, il devient directeur général du groupe Vergnet, puis rejoint la société Aerowatt qui a été créée en 1966. Vergnet et Aerowatt continueront de travailler ensemble sur les parcs qu’ils gèrent en commun, notamment en Guadeloupe, et c’est ensemble qu’en 2010, ils répondent à l’appel d’offre du Ministère de l’environnement. Aujourd’hui, Jerôme Billerey toujours à la tête du Directoire d’Aerowatt, représente l’outremer au sein du Syndicat des énergies renouvelables
Aerowatt : Entreprise de 110 personnes et de 70M de CA, travaille à la fusion de son groupe avec JMB société basée à Béziers. En février 2012, le Groupe AÉROWATT a été désigné pour la construction de trois des neuf projets retenus par le Ministère.? Ces centrales éoliennes, situées en Guadeloupe (Dadoud et Petite Place) et en Martinique (Dehaumont), représentent une puissance cumulée totale d’environ 18,5 MW. Leur livraison et mise en service sont programmées avant mars 2014.