C'en est trop ! Jeudi matin à la première heure un certain nombre d'ONG décident de quitter la négociation. Cela commence par Oxfam, Greenpeace, Tuvalu... Le CAN reste fidèle à son poste ( n'oublions pas qu'il vit des finances de ces négociations) . Mais peu à peu la vague grossit. Très vite le RAC prend sa décision dans la matinée , et ses représentants membres de la délégation française se retire courtoisement mais fermement.
Varsovie, la CP 19 : Pour rappel : La CdP18 à Doha a permis de clôturer les négociations majeures en cours depuis Copenhague et a ouvert la voie à des
négociations plus ciblées en vue de la nouvelle convention. La CdP19 à Varsovie doit énoncer les étapes clés et les réalisations escomptées pour les deux années avant la Conférence de Paris :
- définir un processus et un calendrier permettant aux pays d’élaborer, de proposer et d’adopter leurs engagements nationaux dans le cadre du nouvel accord.
- envoyer un signal fort aux gouvernements pour qu’ils capitalisent sur le Fonds vert pour le climat et développent des réponses de financement climatique
cohérentes.
- faire un pas décisif en termes d’action internationale en matière d’adaptation et de développement des moyens permettant de renforcer la résilience et de soutenir les pays les plus vulnérables. Malheureusement on ne parle plus de lutte contre le réchauffement mais d’adaptation.
La CCNUCC de Varsovie est une étape très importante pour un nouvel accord mondial à Paris en 2015.
Alors qu’en Janvier dernier le parti progressiste guyanais s’inquiétait du fait que dans la zone coeur du parc ne sont reconnues que les modes de vie traditionnels et par voie de conséquence des activités plutôt primaires (Abattis, cueillette, chasse, pêche) qui ne peuvent être ni artisanales, ni industrielles, aujourd’hui, la Guyane s’inquiète du non respect de la loi désormais active puisque depuis le 30 Octobre , la charte du Parc Amazonien de Guyane a été approuvée par l’Etat. Le décret est paru au journal officiel . Papaïchton, Saül, Marie passoula et Camopi ont 4 mois pour se prononcer sur leurs adhésions à la charte validée par le CA du Parc Amazonien qui va maintenant appliquer son projet de territoire. Malheureusement qu’importe les décisions de protection, l’orpaillage illégal s’étend partout.
(cf l’article du 11 Juillet dernier)
Depuis Mercredi, il est en salle. Il faut aller le voir car des fréquentations de la première semaine dépend la durée de vie sur les écrans. C’est un film poème, un documentaire film. Pas simple à réaliser : un arbre cela ne bouge pas. Enfin on le croît , car selon Francis Hallé , les arbres sont d’incroyables voyageurs .Leurs graines usent de toutes les astuces et ils font tout pour attirer les pollinisateurs . Jacquet, lui, a dû déployer des centaines d’astuces pour tenir les spectateurs en haleine. Mais sans jamais tordre le cou au réel. « Il était une forêt » est le premier documentaire au monde sur le sujet.
Le dernier livre de Marc Giraud vous ravira. Marc est un naturaliste de terrain, un éco guide, un homme de télé et de radio. Il a réalisé dans la série Eclats de Planète sur France ô un documentaire sur le peuplement des îles et principalement de la Guadeloupe.
Le Syndicat des énergies renouvelables tiendra son 15e colloque annuel intitulé « Les énergies renouvelables pour répondre aux crises », le jeudi 6 février 2014, à la Maison de l’UNESCO à Paris.
Cette semaine s’ouvre à Varsovie la COP 19, c’est à dire la réunion qui prépare les accords climats qui viendront remplacer le protocole de Kyoto et devront voir le jour en décembre 2015 à Paris. Il reste au monde moins de deux ans pour se mettre d’accord sur une des questions qui le divise le plus : ses usages énergétiques , sa réduction obligatoire des énergies carbonées sources de CO2 et du réchauffement et la mise en oeuvre de toutes les politiques de production d’énergies alternatives.
Mais ce nouveau rendez vous climat s'annonce encore plus morose que ceux qui ont suivi l’échec de Copenhague en 2009. La Pologne n'était certes pas le meilleur lieu pour un tel rassemblement d'autant que parallèlement le pays organise le somment mondial du charbon.
Le lancement opérationnel du projet Windustry France fêtera bientôt son premier anniversaire. Avec le soutien du Ministère du Redressement Productif et grâce au cofinancement de Bpifrance, 10 entreprises industrielles françaises ont déjà bénéficié d’un audit par des experts de la filière éolienne. L’une d’entre elles a récemment signé un premier accord de coopération avec un acteur majeur de la filière.
Depuis plus de 10 ans, la Banane de Guadeloupe & Martinique a entrepris une révolution de ses techniques de production et de ses pratiques culturales, pour une agriculture responsable, respectueuse des hommes qui travaillent en plantation, et protectrice de la nature. Bien au-delà des mots, il s’agit d’un engagement ferme que les planteurs des Antilles françaises ont pris vis-à-vis de vous, vis-à-vis de notre environnement.
Le 11 octobre dernier, le Japon était le premier à signer le « traité de Minamata » du nom de la « baie toxique ». Ce nouveau traité mondial réduit les émissions et les rejets de mercure et réglemente le mercure utilisé dans les produits, les mines et les usines.
Ce n’est pas vraiment un scoop. L’Amazonie, territoire dix fois grand comme la France, compte plus d’arbres que la planète ne compte d’humains. L’estimation porte sur 390 milliards d’arbres de 16 000 espèces différentes.
Ils ont été une centaine venus du monde entier dont six de France pour compter, durant dix ans, les arbres de plus de dix centimètres au sein du réseau ATDN (Amazon Tree Diversity Network).
Autour de son Président, Jean-Louis BAL, dont le mandat a été renouvelé aujourd’hui pour trois ans, le Conseil d’Administration du SER, également renouvelé, se félicite des annonces de Philippe MARTIN, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, ce jour.
Du 25 au 27 Septembre, Nantes a été la capitale des villes du monde. Ecocity s’y déroulait pour la première fois en Europe et c’était en France.
Une centaine d’ateliers ont fait salle pleine , et 2500 participants ont travaillé durant ces trois jours. On saluera la volonté des organisateurs de « secouer » les débats . L’interactivité a été privilégiée au maximum et l’approche systémique était proposée selon quatre défis croisés : « PENSER : comment sortir d'une approche en silo ? Comment articuler le local et le global ? Comment mieux articuler le court et le long terme ? FAIRE : comment mettre en oeuvre des solutions à l'échelle de l'ensemble des villes au-delà des actions de témoignage ? Comment accélérer le déploiement en temps de crise ?FINANCER : comment financer la transition quand les moyens font défaut ? Quels modèles économiques et outils de financement pour des villes solidaires à impact environnemental zéro ? ET GOUVERNER : comment articuler public et privé ? Comment gérer le mille feuille territorial ? Comment surtout réussir l'implication citoyenne ? Quelle forme de réglementation ».
Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables, a présenté aujourd’hui à Messieurs Philippe MARTIN, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et Arnaud MONTEBOURG, Ministre du redressement productif, le contrat de filière éco-industrie Energies renouvelables*, à l’occasion d’une réunion plénière du Comité Stratégique de Filières Éco-industries.
Durant près d’un an, l’ensemble des acteurs des différentes filières des énergies renouvelables, ont travaillé, sous la responsabilité du Président du SER, à la rédaction de ce contrat de filière, qui s’articule autour de plusieurs actions.