Le colloque national éolien 2013 du SER, accueilli par la Région Haute Normandie et la ville du Havre, a été l’occasion de rappeler les enjeux du développement de l’énergie éolienne dans notre pays : enjeux énergétiques, économiques et industriels, enjeux régionaux, sociétaux et enjeu environnemental. Ce dernier a été plus que jamais présent dans les échanges des tables rondes, au moment où le GIEC a déclaré comme certain le rôle de l’activité humaine dans le changement climatique.
Dans une interview de Philippe MARTIN par Jean-Louis BAL, qui ouvrait les deux journées de travail, le ministre a rappelé que le « secteur de l’éolien est un secteur extrêmement important dans la période qui va s’ouvrir, puisqu’il jouera un rôle considérable pour atteindre l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020, que le Président de la République a rappelé lors de la conférence environnementale. »
Treize ministres, 500 participants, deux jours de débats autour de cinq tables rondes : l’économie circulaire, la biodiversité marine, mer et océan, les emplois et la transition énergétique, la politique de l’eau, l’éducation à l’environnement et au développement durable ; si on aligne des chiffres c’est un succès. Elément positif, tous les acteurs concernés par le thème étaient présents. Elément négatif, bien trop de monde pour faire autre chose qu’aligner un chapelet de propositions. « Nous n’avons jamais le temps de discuter de nos divergences, d’aller au delà des vœux pieux » ont regretté certains participants, tandis que d’autres chantonnaient « paroles, paroles... ! »
Il l’a dit, il l’a martelé. En mettant la transition énergétique au coeur de son discours d’ouverture de la Deuxième conférence environnementale au Conseil économique social et environnemental (CESE) vendredi 20 Septembre, François Hollande a voulu ponctuer la fin d’un débat qui dure depuis plus d’un an et dont tous les partenaires attendent aujourd’hui la conclusion avec impatience.
Mardi 17 Septembre au cours de sa conférence de presse, le syndicat des énergies renouvelables (SER) se félicitait du fait que les énergies renouvelables fassent partie du plan avenir industriel de la France et que les trois défis majeurs du secteur puissent être relevés : « la diminution des prix de revient des énergies les plus matures comme l’éolien terrestre ou le photovoltaïque; le développement d’un leadership technologique pour sécuriser, face à la concurrence internationale, les marchés émergents que sont, par exemple, les énergies marines, la géothermie ou le solaire photovoltaïque à concentration ; enfin le déploiement des énergies thermiques autour de filières industrielles françaises d’équipement ».
C’était la première conférence de presse officielle de Philippe Martin depuis sa nomination il y a deux mois et demi. « Dans ce ministère qui voit passer trop de ministres » il a l’intention de durer.
C’est fait. Il a renoncé. Rafael Correa, président de l’Equateur, a annoncé jeudi 15 Août dans une allocution solennelle « sa profonde tristesse » : son pays exploitera les champs pétroliers d’Ishpingo , de Tambococha et de Tiputini (les ITT : 900 millions de barils annoncés) un cinquième des réserves mondiales sous le parc Yasuni , une des plus belles réserves du monde.
La dernière journée -18 juillet- se racontera à la manière des grandes négociations, la dramatisation ayant été poussé à l’extrême dès le début de la matinée avec la menace, portée par deux partenaires qu’à priori rien ne devait rassembler : le Medef et FO, de ne pas signer le document de synthèse.
Le 4 Juillet dernier, Alain Dupré disparaissait. Pour tous les amoureux des tortues ce nom résonne. Le plus bel hommage que nous puissions lui rendre est de resituer des épisodes de sa vie sur les lieux et auprès des tortues qu’il a chéries et décrites.
« Victime d’une profonde dépression, Alain Dupré s’est jeté sous un RER. Il était secrétaire général de l’association Chélonée et, à ce titre, animait des conférences au Club océanographique de la Mairie de Paris. Il assurait sur internet la veille concernant les tortues marines. » (Roger Cans, journaliste, source)
Luc Jacquet est l’homme que Francis Hallé a choisi pour tourner le film dont il rêve depuis plus de vingt ans. Il avait été déçu, agacé, désabusé, par toutes les propositions que lui avaient été faites par la télévision : pas assez ambitieuses ! « Nous sommes en train de vivre l’extinction des forêts tropicales. Il ne s’agit pas de faire un énième petit documentaire ».
Alors deux grands hommes, au caractère trempé, qui se sont rencontrés par hasard, ont conjugué leurs talents pour nous emmener dans un extraordinaire voyage au plus profond de la forêt tropicale. « Il était la forêt » sortira sur les écrans le 13 Novembre prochain.
Connaissez vous le pays qui est grand comme deux fois les Etats-Unis et comme trois fois la Russie ? C’est l’Océanie, et c’est ce que sont venus nous rappeler Henry Puna, Premier Ministre des iles Cook, Marcelino Pipite, Ministre du Tourisme et du Commerce du Vanuatu , présents aux côtés d'Anthony Lecren, Membre du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. « Merci aux chefs traditionnels et amis de l’environnement, à la Polynésie et à la Mélanésie, à toutes les petites îles avec lesquelles nous avons créé le grand état du Pacifique. Soit un quart de la superficie du globe, 1 million 400.000 Km2. Et pour l’appréhender, il faut changer notre regard, considérer l’étendue marine comme on regarde la terre ».
"Ce budget est mauvais (...) Dans le moment actuel, quand tout va mal, les Français ont besoin d'espoir, de perspectives d'avenir et, donc, l'écologie est un chantier très important dans ce quinquennat [...] Il y a un affichage qui n'est pas bon. (...) "L'écologie est-elle bien une priorité ?". C'est en ces termes, plusieurs fois réitérés, que Delphine Batho "osait" commenter l'arbitrage défavorable de son Ministère. En plein débat national sur la transition énergie , à quinze jours du denier Conseil , elle vient d'être remerciée par le Président de la République sur proposition du premier Ministre.
Un bulldozer, une baraque de planches au bord de la mer et une famille de pêcheur en larmes. C’est le type de situation que tout le monde cherche à éviter, et pourtant aujourd’hui il faut rendre à tous le bord de mer. L’obligation en vient de deux lois, l’une datant de 1986, et l’autre « la loi littoral » de 1996. Les habitants veulent avoir accès au littoral et aux plages, sans rencontrer d’obstacles privés, de barrières, ou d’enclos.
Samedi 1er juin, à Pointe-à-Pitre, une trentaine d'organisations a appelé à manifester contre le traitement par épandage aérien des plantations de bananes. Ecologistes, médecins, apiculteurs, militants syndicaux et de partis de gauche : tous étaient présents au rendez vous.