La « Tropical Family » a dansé comme la Cigale mais aura gagné autant que la Fourmi (cf Fables de Jean de la Fontaine*) !
Au bout de l’été, c’est une famille tropicale qui a marqué le rythme estival. Une Tropical Family disque d’or et disque de platine avec un nombre conséquent de disques vendus. Considérant le marché du disque c’est plutôt exceptionnel.
“Le Pyjama est un étrange habit de travail”
Dany Laferrière
Editions Grasset
Dany Laferrière est un bon vivant à la plume alerte dès qu'il avale le café matinal. L'écrivain haitien trouve assurément des vertus à cet habit de travail qui est ici un vrai outil de travail. Il donne des conseils romancés à qui veut écrire. Il donne sa vision sur l'art d'observer son univers immédiat pour ensuite laisser libre court à son immaginaire.
C 'est là un roman de rentrée sympathique pour un écrivain qui n'en est pas à son premier livre ( 30 livres déjà à son actif)
Joby Valente est auteur chanteuse danseuse comédienne militante animatrice radio (tout ça sans virgule parce qu’avec elle les cases sont à bannir). Entendre parler ou chanter Joby Valente c’est s’interroger sur son histoire nègre.
Partant du constat que la diaspora francophone originaire des Antilles, d’Afrique et de l’Océan Indien est peu représentée dans les cérémonies nationales de remises de prix littéraires ou musicaux notamment, Frank ANRETAR, entrepreneur et militant associatif, a décidé d’agir pour palier ce manque. En 2001 il crée une association avec pour objectif d’organiser une cérémonie récompensant les artistes AfroCaribéens les plus talentueux dans les domaines de la littérature, de la musique et du cinéma. La cérémonie des «Césaire de la musique» est née de cette volonté de mettre en lumière notre patrimoine musical qui constitue l’une des richesses culturelles afro-caribéennes, et contribue indéniablement au dynamisme de la Culture française.
Emeline – Quintessence – Productions Cheval de Feu
Un album de 12 titres paru au courant du second trimestre.
12 chansons avec une belle harmonie et remplie de foi.
La voix sublime de la dame d’Haïti et dans le premier titre Infini, la trompette qui invite au voyage.
Un magnifique album entre, énergie et délicatesse.
Fanfant est le patronyme lié en Guadeloupe étroitement au patrimoine musical issu de la « petite bourgeoisie » Pointoise. Dans les années 20, les années 50 les frères et fils Fanfant dirigeront des orchestres de la lignée tels que le Fairness. Dans cette famille on est musicien de père en fils. Et les enfants de la 3ème génération comme le batteur Jean-Philippe & le bassiste Thierry n’ont pas dérogé à la tradition. En dignes héritiers de Guy le papa, des - Roger, Robert, Gilbert, José, Christian et autres- ils sont à la pointe de la musique créole, entre biguine et jazz. Assurément ils influent sur notre culture et nous sommes aujourd’hui heureux que le piquant bassiste devant l’Eternel - Thierry Fanfant, entre deux tournées ait accepté de répondre à nos questions.
C’est dans le 93 qu’elle voit le jour, à Saint-Denis précisément. Elle y vit jusqu’à ses 20 ans. Et même si ses parents sont originaires de Trinité-Tartane de la Martinique, elle révèle qu’elle n’a malheureusement plus de liens avec ses origines mais reste viscéralement liée à l’île natale parentale. Cependant, lorsqu’on échange avec elle, comme avec une véritable citadine, la ville dynamique où elle est dit pouvoir vivre : c’est incontestablement New-York, et ajoute t’elle comme une source salvatrice : « Et en plus il a y a la mer ! »
Marie-Line Ampigny, ancienne journaliste et maîtresse des mots, a écrit un nouvel ouvrage « D’étranges rumeurs », paru aux éditions Orphie. Marie Line est également fondatrice et directrice du Théâtre de l'Air ancien, Théâtre de l'Air Nouveau, comédienne, et metteur en scène des belles années du Théâtre Noir de Paris. Après différents postes entre théâtre, animation et politique culturelle, Marie-Line Ampigny est aujourd'hui responsable de l'animation et de la communication au musée départemental de la Pagerie*.
Les 6 et 7 juillet ont été deux jours dédiés au Carnaval Tropical de Paris. Un quartier en liesse pour voir la 10ème édition du Carnaval de Paris initiée par les gens des Caraïbes. Rappelons pour l’historique que le père du Carnaval des Tropiques de Paris fut Maurice, que l’on ne doit ni nier ni oublier. Le Tropical carnaval est une période de lâcher-prise pour les ultramarins, où tous ceux qui aiment la fête se donnent rendez-vous pour montrer les us et coutumes en partage dans nos îles : Guadeloupe, Guyane & Martinique. Mais c’est aussi une fête où les gens d’autres horizons sont invités à participer comme cette année le Vietnam, la Colombie, la Chine, la Réunion et autres.
La Première édition du Carnaval Tropical par Mme Danielle Apocale, chargée fut un franc succès.
Elle a eu avec elle évidemment son équipe d'organisation,le Tout-Paris y était présent entre politiques : Mme Hidalgo, candidate à la Mairie de Paris et des membres du gouvernement, Mesdames Georges Pau-Langevin & Sophie Elizon.
Max Cilla, le Père de la flûte des Mornes comme le surnomme le « Péyi » Martinique, fut pendant deux ans le maître du grand Eugène Mona, et ensuite de Dédé Saint-Prix. Même si quelques institutions oublient son apport à la musique de la Martinique, il nous faut souligner que sa carrière s’est diversifiée tant au cinéma qu’au théâtre. Entre concerts et studios d’enregistrement, l’auteur-compositeur s’est inspiré de « l’oralité rurale de la Martinique », comme il aime à le dire. Max Cilla, c’est une musique marquée par l’universalité et la spiritualité, toujours harmonieuse et poétique.
Davy Sicard, l’artiste Réunionnais, était présent à la journée d’hommage pour Aimé Césaire. Il faut se rappeler qu’il avait été invité le 10 Mai 2010 à la cinquième commémoration nationale de la mémoire des abolitions de l’esclavage au Jardin du Luxembourg. Davy Sicard dit que c’est pour lui un devoir de rendre hommage à Césaire. Il a répondu avec bonheur à cette nouvelle invitation qui gratifie le grand poète. Nous l’avons rencontré à la soirée organisée par l’association « Aimez Ces Airs » dirigée par Christian Ortolé.
Nous en parlions déjà le 13 juin sur Outremer le mag’, le centenaire de la naissance d4aimé Césaire donne lieu à plusieurs manifestations de qualité.
Bertrand Delanoë Maire de Paris, Jean-François Legaret, Maire du 1er arrondissement ont inauguré le Quai Aimé Césaire le mercredi 26 juin 2013 à 11h15, sur la Passerelle Léopold Sédar Senghor.
Comme beaucoup de gamins des années 80-90, le cinéma chinois genre « Bruce Lee » lui fait découvrir les arts martiaux. Au-delà de la fiction, elle réalise que cela fera partie de sa vie. La jeune femme de la Basse-Terre a passé le plus clair de son temps dans la salle « le Tivoli », où l’appellation Kung-Fu devient pour elle un leitmotiv. A 15 ans, elle entame une formation sur la terre de Guadeloupe initiée par un des ces professeurs lui-même formé en métropole. Ce sera Thierry Gaspard, le premier pygmalion qui lui donnera encore plus la passion de cette discipline. C’est avec le Sang-Chu (technique traditionnelle du Kung-Fu-boxe pied poing sans saisie & sans coup à la tête) qu’elle débute. Natacha Bounet sera une des premières élèves, et la seule fille. Cette énergique jeune femme évolue grâce à une formation intense de la technique, des différentes positions de base, de la partie combat pour évoluer dans son domaine et, à force de ténacité, elle est devenue une spécialiste du Kung-fu Senda.