Environnement

"Ce budget est mauvais (...) Dans le moment actuel, quand tout va mal, les Français ont besoin d'espoir, de perspectives d'avenir et, donc, l'écologie est un chantier très important dans ce quinquennat [...] Il y a un affichage qui n'est pas bon. (...) "L'écologie est-elle bien une priorité ?". C'est en ces termes, plusieurs fois réitérés, que Delphine Batho "osait" commenter l'arbitrage défavorable de son Ministère. En plein débat national sur la transition énergie , à quinze jours du denier Conseil , elle vient d'être remerciée par le Président de la République sur proposition du premier Ministre.

Un bulldozer, une baraque de planches au bord de la mer et une famille de pêcheur en larmes. C’est le type de situation que tout le monde cherche à éviter, et pourtant aujourd’hui il faut rendre à tous le bord de mer. L’obligation en vient de deux lois, l’une datant de 1986, et l’autre « la loi littoral » de 1996. Les habitants veulent avoir accès au littoral et aux plages, sans rencontrer d’obstacles privés, de barrières, ou d’enclos.

Samedi 1er juin, à Pointe-à-Pitre, une trentaine d'organisations a appelé à manifester contre le traitement par épandage aérien des plantations de bananes. Ecologistes, médecins, apiculteurs, militants syndicaux et de partis de gauche : tous étaient présents au rendez vous.

Pour rappel : depuis les années 50, près de 1.000 substances actives ont été mises sur le marché. Il existe environ 100 familles chimiques de pesticides (organophosphorés, organochlorés, carbamates, pyréthrinoïdes, triazines…).  Près de 10.000 formulations commerciales composées de la matière active et d'adjuvants et qui se présentent sous différentes formes (liquides, solides : granulés, poudres,..).

Il y a quelques jours Serge Letchimy député de Martinique  remettait à Jean Marc Ayrault  un rapport sur la prise en compte des spécificités des régions ultrapériphériques (RUP) dans l’Union européenne (les RUP, ce sont les cinq département d’outremer, auxquels s’ajoutent Saint Martin, les Açores, Madère et les Canaries). La mission lui avait été confiée en Novembre 2012.

Juin, c’est le mois des ballades avec un soleil qui semble être revenu pour de bon.
Le mois où les fêtes de la nature se succèdent, où s’ouvrent les jardins, se dévoilent les collections d’iris et de roses. C’est surtout le moment de se faire plaisir.  Il y a forcément un événement près de chez vous.

Pour sa septième édition, la Fête de la Nature propose de relever le défi qui consiste à créer, avant le 30 juin 2013, ?5 000 véritables mini-coins de nature un peu partout, dans les jardins et sur les balcons ou rebords de fenêtres. Pour les amateurs de peinture et de culture, s’ouvrent à Auvers sur Loire et à Giverny les antres des peintres. A Chaumont sur Loire, Pour sa 22ème édition, le Festival International des Jardins promet la surprise autour du thème « Jardins des sensations ». Découvrez-y la magie des jardins de mondes réduits où le jardin se marche, se sent, s’écoute, se goûte, se voit, se touche.

Du 30 mai au 1er juin, la Collectivité Territoriale de Corse organisait la première édition du Salon "Energ’îles" dédié à la problématique énergétique des territoires insulaires. « Ce salon a vocation à délivrer un message commun, novateur et constructif, qui consiste à mettre en avant le fait que les îles, du fait même des contraintes qui sont les leurs, sont des territoires propices à la mise en oeuvre de politiques énergétiques ambitieuses basées sur la recherche, l'innovation et l'expérimentation », assure Maria Guidicelli qui a mis toute son énergie au service de l'événement. Outre la présence des représentants de l'île d'Ikaria (Grèce) et d'El Hierro (Espagne), de Wight (Royaume-Uni), de Bornholm (Danemark) , les îles de la Guadeloupe, de la Réunion et de la Martinique, étaient les « invités d'honneur » de cette première édition. Le président du conseil régional de la Guyane, Rodolphe Alexandre, était également présent.

A cette occasion , Outremer le mag a recueilli le point de vue de Jean Louis Bal, président du SERE (syndicat des énergies renouvelables).

Vendredi 17 Mai,  l’Assemblée Générale de l’ONU adoptait sans vote et au consensus,  une résolution affirmant « le droit inaliénable de la population de la Polynésie française à l'autodétermination et à l’indépendance».
Immédiatement, la France, qui n'a pas participé à la réunion, et estime que cette résolution va à l'encontre de la volonté des populations concernées, réagissait en parlant d’ingérence flagrante.

Les requins ont tué à la Réunion, mais ne méritent pas pour autant de disparaître.
Le lion tue, mais l’homme finit par le respecter. Ce n’est après tout qu’une sorte de rapport de force. Le requin et l’avalanche se ressemblent : ils sont l’image sublime et terrifiante de la puissance de cette nature dont nous avons besoin, mais qui peut aussi nous anéantir. La différence entre les deux tient dans le fait que, lorsque quelqu’un meurt sous la neige et les rochers, personne n’ose demander la "régulation" du nombre de coulées dans la montagne. Concernant les attaques réunionnaises, on s’est d’abord beaucoup accusé les uns les autres. On connaît maintenant les arguments, et la ligne de partage n’est pas comme on tente de nous le faire croire entre surfers et protecteurs de la nature, entre l’homme et le requin.
Encore une fois la situation est bien plus complexe et relève de la responsabilité politique.

vendredi, 10 mai 2013 11:56

Et si l'arabica venait à disparaitre?

Au moment où des chercheurs nous annoncent que le café n’est pas si mauvais pour la santé, à condition d’être consommé modérément, l’arabica, café le plus consommé au monde, pourrait disparaître à l’état sauvage d’ici 2080 : un marché évalué à 16 milliards de dollars. Aujourd’hui, c’est toute la production d’Amérique centrale qui se trouve menacée par la rouille orangée causée par un champignon.

Au sommet de Davos, il y a peu de temps, les participants n'ont pas seulement évoqué la crise, ils ont aussi parlé du café. C’est dire si l’épidémie de rouille inquiète le monde du continent sud américain, puisqu’elle menace 14 % de la production mondiale. L’alerte a été publiquement portée par les présidents du Guatemala et du Costa Rica.

Partenaires

CANGT NORD GRANDE TERRE
CAP EXCELLENCE

Derniers articles

Les + lus

Rejoignez-nous sur Facebook

Recevez les actus par email

Recevez par mail les dernières infos publiées sur OUTREMER LE MAG'

Rechercher