5 manches en 2 week-ends, le championnat de Guadeloupe de Voile Traditionnelle a pris un sacré coup d’accélérateur. Traditionnellement étalé sur 4 mois, ce championnat nouvelle formule voulu par la plupart des patrons de canots, a montré toute ses promesses avec des bateaux à portée de vue et des courses très nerveuses. C’est vers cela désormais que les patrons de canots veulent tendre. Terminé les grandes courses qui partent des Saintes pour arriver à Sainte-Anne où l’on voit les bateaux soit au départ soit à l’arrivée. Maintenant la voile traditionnelle est devenue une vraie “course de motos” avec des dépassements constants et de vraies bagarres lors du passage aux bouées.
Le paysage de la voile traditionnelle de Guadeloupe a un nouvel horizon. Le championnat de Classe de Canot Saintois, organisé par l’association l’ANASA, aura lieu le 15 avril à la base nautique de Saint-François. Puis les 21 et 22 avril sur la plage de l’hôtel Arawak au Gosier. Avec cet événement, la voile traditionnelle espère enfin avoir le vent en poupe.
Raymond Gama a présenté son nouvel ouvrage sorti en octobre dernier, « Les évolutions d’un grand domaine sucrier dans la Caraïbe (XVIIIème – XXème siècles) - le cas de Beauport à Port-Louis en Guadeloupe : La terre un moyen de production. » (Edition Lespwisavann), le 24 janvier dernier au musée de la canne de Beauport. Devant une soixantaine de personnes, Raymond Gama a parlé de son lien avec ce lieu et il a donné des pistes de lecture afin de pouvoir lire entre les lignes. Rencontre.
Son premier recueil Tout n’est que paradoxe, constitué de 35 poèmes et pensées poétiques, est un prolongement de son œuvre picturale où le mot devient l’unique territoire d’un jeu de rôle en trois parties : la Réunification, le Paradoxe des mots et l’Esprit critique. Le lecteur est poétiquement invité à en décrypter ses sens, à contre sens, dans tous les sens, en changeant de sens, sans en perdre son sens.
Mounia, l’artiste de la Martinique a décidé d’exposer après deux ans de travail, pour montrer combien l’esprit est lié au quotidien. Point besoin de s’étendre sur sa carrière de mannequin parce que même si cela l’accompagne encore, c’est vers d’autres horizons qu’elle s’attache. Comme elle aime à le dire : « avec moins d’artifices et une vision lucide du monde dans lequel elle vit ».
Nous avons rencontré l’artiste au « plen mitan » de son expo, à la salle Arsenec de l’Atrium de Fort-de-France. En attendant que la dame accompagne quelques visiteurs, on est plongé dans une superbe mise en scène de 40 tableaux et autres accessoires – des trêts- de marchandes commandées par l’artiste et peints par ses soins. Un rouge vif dit Japonais éclaire majestueusement les cubes qui supportent toiles et objets d’art.
Un véritable univers d’une femme ancrée à sa Martinique après avoir visité plusieurs parties du monde.
Du 4 au 26 Juillet 2015, la Chapelle du Verbe Incarné à Avignon accueillera tous les soirs à partir de 19h30 la pièce « A petites pierres », écrite par Gustave Akakpo, auteur togolais émérite aux talents multiples. Cette pièce interprétée par les comédiens du Théâtre-Ecole Kokolampoe de Saint-Laurent du Maroni de la Guyane Française saura transporter le public dans les méandres de la complexité culturelle de nos jours.
C'est une première en Guadeloupe. Le préfet de région, avec le recteur, la présidente de la Communauté d’agglomération du Nord Grande-Terre (CANGT) et les maires des communes d’Anse-Bertrand, de Morne-à-l’Eau, du Moule, de Petit-Canal et de Port-Louis viennent de signer un Contrat local d’éducation artistique (CLEA). C'est le premier protocole de coopération entre l’État et un ensemble de collectivités sur un même territoire guadeloupéen, en l’occurrence le Nord Grande-Terre. Il est conclu pour trois ans, renouvelable une fois.
Le président, Alain Soreze, et les membres du comité directeur du Comité régional olympique et sportif (CROS) de la Guadeloupe ont procédé à la présentation du Livre Blanc du sport guadeloupéen, en partenariat avec le Conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement de la Guadeloupe (CCEE). C'était à l’amphithéâtre Merault, au pôle universitaire de la Guadeloupe, campus de Fouillole.
« Esclavage, traite, et exploitation des êtres humains au regard du droit en France hexagonale et dans son espace colonial et ultramarin, du Code Noir à nos jours », tel est le thème de ce colloque scientifique que le CAGI (Centre d'analyse géopolitique internationale) et l'association « Les amis du Mémorial ACTe » organisent à l'Hôtel de Ville de Pointe-à-Pitre, avec le soutien de la Région Guadeloupe et de la ville de Pointe-à-Pitre. C'est depuis le 28 mai, et cela se poursuit ce week-end.