Valérie Denux a très vite compris où elle mettait les pieds. Nommée le 7 mars 2018 par le Président de la République, elle a commencé son exercice le 15 mars. Au vu de la situation chaotique qui touche l’offre hospitalière en Guadeloupe (après l’incendie du CHU du 28 novembre 2017), Valérie Denux a commencé son travail en rencontrant la direction de l’hôpital. Son agenda annonçait ensuite la rencontre de deux responsables du comité de défense du CHU et ensuite la rencontre avec les médias. Force est de constater que la directrice imaginait tenir son agenda.
Premier hic, ce ne sont pas que Mona Hedreville et Gaby Clavier, les deux représentants du collectif de défense du CHU qui se sont présentés devant la directrice de l’ARS mais, au bas mot, une soixantaine de personnes travaillant au CHU : médecins, urgentistes, aides-soignants compris. Pas assez de chaises pour tout le monde. L’ancienne médecin en chef des armées se retrouve dans une petite salle avec face à elle, un personnel hospitalier à bout.
Deuxième hic, Valérie Denux annonce, avant même d’avoir énoncé son plan de travail, qu’elle n’a qu’un quart d’heure pour entendre le collectif. Elle développe ensuite l’action qu’elle compte mener en tant que nouvelle directrice de l’ARS et écoute ensuite successivement Gaby Clavier et Mona Hedreville qui lui résument la situation et leur volonté de délocaliser complètement le CHU. Ce à quoi,Valerie Denux redit encore une fois qu’elle juge l’opération trop dangereuse. Une fois le quart d’heure dédié à la rencontre avec les professionnels écoulé, Valérie Denux pense pouvoir se retirer pour une conférence de presse. Nenni, dira le personnel du CHU qui veut continuer de questionner la directrice sur la situation. Valérie Denux n’écoute pas, elle se lève et d’un air désolé annonce « qu’elle les rencontrera ultérieurement. » Ce n’est pas du goût de l’assemblée. Le ton monte.
Yo bout
Après 5 minutes de flottement houleux entre les différentes parties, la directrice choisit finalement de rester et d’écouter afin de calmer les esprits. Pour que la réunion continue dans le calme et la détermination, Gaby Clavier s’exprime en ces termes :
Durant plus d’une heure, la parole tourne, les témoignages qui relatent le vécu des trois derniers mois sont emplis de colère. Selon eux « rien n’a été fait » et ils « gèrent tous seuls l’animation du CHU depuis l’incendie ».
L’historique de la situation a été parfaitement décrite par un urgentiste.
Interpellée sur les propos de la ministre de santé sur le principe de « nettoyage par tranches », la directrice annonce que les opérations commenceront par la tour Nord. Dans la foulée, une femme lui expose de façon médicale sa façon de penser.
Sentant la directrice de l’ARS ne changeant pas de discours, Mona Hedreville lui fait savoir qu’elle vient d’arriver dans un archipel avec son histoire et son infrastructure.
Débuté à 11h 30, la rencontre s’est achevée aux alentours de 13h avec une prise de rendez-vous le jeudi 22 mars avec l’ensemble du personnel afin de discuter au mieux des mesures à prendre. « Jeudi prochain j’aurai rencontré les experts et j’aurai une vision globale de la situation » a annoncé la nouvelle directrice de l’ARS Guadeloupe.
La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, et le secrétaire d’État à la Transition écologique, Sébastien Lecornu, étaient en visite ministérielle en Guadeloupe en ce début mars 2018. Ils ont présidé une réunion sur la crise de l’eau sur le territoire. A cette occasion, les ministres ont reçu les élus de l’archipel (parlementaires, présidents d’agglomérations, maires, etc.) ainsi que des représentant d’usagers. Tous ont accueilli volontiers l’aide de l’État dans ce dossier (lire notre article). Cependant, difficiles pour certains d’enfouir de vieilles querelles.
Le secrétaire d’Etat à la Transition écologique et la Ministre des Outre-mer sont arrivés au début du mois de mars 208 sur les terres guadeloupéennes pour annoncer des mesures concrètes pour sortir de la crise de l’eau. Voulant “forcer” les choses (lire notre article), ils se sont heurtés à l’ancienne Ministre.
De visite en Guadeloupe, la Ministre des Outre-mer, Annick Girardin, et le secrétaire d’État à la transition écologique, Sébastien Lecornu, ont présidé une réunion sur l’eau le 3 mars 2018, en Préfecture de Basse-Terre. Etaient présents les élus (parlementaires, présidents d’agglomération, maires, etc.) ainsi que des représentants des usagers de l’eau. Plusieurs mesures ont été annoncées par le gouvernement.
Suite à l’élection, le 31 janvier 2018, de Simon Vainqueur à la tête de la Chambre Régionale des Métiers et de l’Artisanat de Guadeloupe (CMAR), l’un des candidats perdants, Franck Lasserre a décidé de porter plainte. Il aurait relevé des irrégularités durant le scrutin. Une accusation vivement contestée par Simon Vainqueur.
Raymond Gama a présenté son nouvel ouvrage sorti en octobre dernier, « Les évolutions d’un grand domaine sucrier dans la Caraïbe (XVIIIème – XXème siècles) - le cas de Beauport à Port-Louis en Guadeloupe : La terre un moyen de production. » (Edition Lespwisavann), le 24 janvier dernier au musée de la canne de Beauport. Devant une soixantaine de personnes, Raymond Gama a parlé de son lien avec ce lieu et il a donné des pistes de lecture afin de pouvoir lire entre les lignes. Rencontre.
Proche des Guadeloupéens chacun se l’approprie comme son ami, son frère… Même si sa filiation le prédestinait à une carrière politique, puisqu’il est le petit-fils de Lucien Bernier, jamais il s’est revendiqué comme un héritier politique ou un ayant droit.
C’est à la Médiathèque Paul Mado que s’est tenu le colloque consacré à l’Ecole du Succès sur le thème : « L’école en 2015, ses chemins de traverse, les ados en décrochage scolaire, les signes d’une inadaptation ».
La Maison d’Arrêt de Basse-?Terre et le Centre pénitentiaire de Baie-?Mahault cumulent les dysfonctionnements et handicaps qui font de l’incarcération une impasse, un enfer et un espace tout aussi impossible, insupportable pour l’Administration pénitentiaire, les surveillants et les détenus.
Le député maire Ary CHALUS manifeste son effarement et sa vive inquiétude devant la situation des salariés de l’hôtel Manganao, à l’issue de la mise en liquidation judiciaire, aussi brutale que suspecte, de cet établissement hôtelier.