Les concours agricoles sont toujours des moments très attendus quand vient la période du Salon de l'agriculture. Cette année l'engouement a été encore une fois très important et une fois de plus les produits des régions françaises éloignées de l'Europe ont montré toutes leurs qualités. Rhums des Antilles, vanille de Tahiti, confitures de La Réunion ont séduit.
Le dernier rapport de la Cour des comptes concernant l'utilisation des fonds européens invite les aurorités de gestion à garder à l'esprit le « double souci de l’efficacité et de l’efficience qui doit caractériser l’emploi de l’argent public ». Il relève une gestion d"inégale qualité suivant les territoires. Un bon point cependant : l’emploi presque total des crédits du Fonds européen de développement régional (Feder) et du Fonds social européen (FSE).
Cette fois-ci, ce sont des entreprises martiniquaises et guadeloupéennes qui s’attaquent à ce serpent de mer qu’est l’octroi de mer, en saisissant le Conseil constitutionnel. Cette taxe douanière sur les importations est pointée du doigt comme étant anticonstitutionnelle, car elle est jugée discriminante. La saisine a été opérée en octobre dernier, et sera débattue par les Sages fin novembre. Ils pourraient mettre fin purement et simplement à l’octroi de mer.
La vanille de La Réunion est en passe d’obtenir son Indication Géographique Protégée (IGP). Il ne manquerait plus que la validation du ministère de l’Agriculture pour qu’elle rejoigne, entre autres, le melon de la Guadeloupe au rang des productions locales ultramarines protégées. Une grande victoire pour les producteurs qui pourront poser une étiquette « Vanille de La Réunion » sur leurs gousses et, ainsi, se différencier des autres vanilles de l’Océan Indien dites « Bourbon ». Une chance pour l’exportation et pour la production ultramarine, encore trop faiblement protégée par des labels ou des appellations.
Ouvert en 2002, le dossier visant à labelliser IGP la vanille de la Réunion prenait les airs d’une Arlésienne. Après de longues années de débats entre producteurs, le dossier avait, pour ainsi dire, été laissé de côté.
Il a fallu qu’en 2015 l’entreprise Provanille et une association pour la valorisation de la vanille le déterrent. Elles réussissent, au passage, l’exploit de fédérer les producteurs. Aujourd’hui, la vanille de La Réunion est en passe de devenir IGP. L’indication Géographique Protégée est un label européen permettant de garantir l’origine géographique d’un produit mais surtout de sa qualité. Il fait partie de la famille des labels existants comme l’AOC française et son équivalent européenne l’AOP, à la seule différence que l’IGP possède un cahier des charges moins contraignant que les deux susnommées. La victoire est d’autant plus belle que les produits issus des territoires ultramarins ne sont que très peu qualifiés. A l’heure actuelle, le Rhum traditionnel de Martinique est le seul produit bénéficiant de l’appellation AOC. Les autres Rhums de Guadeloupe, de la Guyane et de la Réunion sont IGP.
Vanille « Péi », vanille « Bourbon »
Concrètement, les producteurs de la Réunion pourront aisément, avec ce label, faire valoir leur processus de création lors de la vente. Ce gage de qualité sera d’ailleurs immédiatement matérialisé sur les marchés de l’île et concurrencera ouvertement les vanilles importées des Comores ou de Madagascar. Pour l’heure, ces gousses sont souvent vendues avec l’appellation « Vanille Bourbon », applicable à toutes celles produites dans l’Océan Indien et profitent allègrement de la confusion récurrente des consommateurs avec la vanille « Péi ». Aujourd'hui, tous les consommateurs auront la possibilité de reconnaître une vanille locale d’une autre importée. D’autant que l’indication protégée est un gage de qualité très apprécié lors de l’achat d’un produit dit de “terroir”.
L’Outre-mer pas assez protégée
Les producteurs Réunionnais pourraient, par cette victoire, ouvrir le chemin à leurs collègues ultramarins. On parle ici du café bourbon pointu ou le vin des Cilaos pour La Réunion, la banane de Guadeloupe et de Martinique, le ylang ylang de Mayotte, ou encore le Monoï de Tahiti. Mais il leur faudra de l’endurance sur ce long chemin parsemé d’embûches. Il est d’abord nécessaire de déposer un dossier devant l’Institut Nationale de l’Origine et de la qualité (INAO). Cette structure gère les dossiers des appellations protégés en France et malheureusement, elle n’a pas d’agents en Outre-mer. Donc pour qu’un produit devienne protégé dans ces territoires, il convient que ce soit une initiative personnelle des producteurs, comme ce fut le cas pour la vanille de la Réunion. Cela a été détaillé dans une audition de Jean-Luc Dairien, l’ex-directeur de l’INAO, lors de la commission sénatoriale des Outre-mer le 28 juin 2016. « Nous sommes à l'écoute de tous les porteurs de projet qu'ils soient montés par des producteurs ou des coopératives. Bien souvent, nous sommes aussi approchés en amont par les chambres d'agriculture, par les acteurs économiques et politiques territoriaux, par les collectivités locales ou encore par les administrations déconcentrées qui peuvent tous nous signaler des produits intéressants qui mériteraient d'être protégés. » Ainsi, sans porteur de projet, pas de protection pour les productions. Mais l’initiative des associations et coopératives de vanilles montre bien qu’avec de la patience, de l’entente et un bon dossier, les productions ultra-marines arriveraient à être protégées.
Ils étaient une vingtaine de personnalités du monde économique guadeloupéen à s’être réunis au Yacht Club à Pointe-à-Pitre le jeudi 31 mai. Objectif : penser l’avenir économique de la Guadeloupe en se mettant d’accord, entre forces vives, sur une stratégie pérenne une meilleure compétitivité sur le marché caribéen.
C’est Willy Angèle qui ouvre la discussion et qui rentre direct dans le vif du sujet en donnant sa vision de la chose. « Pour l’heure, nous avons besoin d’un réseau fort. Il faut mettre en place un vrai capitalisme local. » Ça y est le mot magique est lâché, et Willy Angele s’en amuse et annonçant qu’il pouvait faire fuir les personnes présentes dans la salle. Mais il n’en fut rien, l’assistance n’a pas bougé, Victorin Lurel en tête. Puis l’ancien patron du Medef de Guadeloupe enchaîne, toujours avec la même clarté. « Aux Antilles, nous n’avons pas de capital d’amorçage. Par exemple, les jeunes qui ont créé Google ont trouvé des capitaux tout de suite. » Il a pris le temps de bien décomposer chaque syllabe pour bien insister sur le « tout de suite ». Puis il a lâché « la bombe » de la soirée, qui ne sera entendu que d’une oreille du reste, « Lorsque l’on parle de développement, il faut accepter les risques. On parle d’investisseurs qui pourraient avoir 100 000 euros à perdre sur un pari. Le plus important, c’est le réseau et la compétence. C’est cela qui fait le business ! L’argent n’est qu’un outil pour y arriver. » Il a expliqué cela en sortie de réunion.
Une vision incisive et claire qui a trouvé une résonnance auprès de Claude Barfleur qui, très emporté, annonce, « Nous devons mettre en place un groupe de 5-6 personnes qui pourrait nous dire quelle structure il faut créer. Mais pour cela, il est important de structurer les fonds propres des entreprises guadeloupéennes. » L’élu de Pointe-à-Pitre veut en découdre et rappelle avec insistance une dead-line.
Après près de deux heures d’échanges, les acteurs ont prévu de se revoir, mais aucune décision n’a été prise dans la soirée.
Cap Excellence passe à la Phase 2 de la rénovation urbaine. Le 24 avril, en présence de Benoît Zeller, directeur adjoint de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU), les élus de l’agglomération ont signé un protocole de préfiguration de l’acte 2 de la rénovation urbaine de Cap’Excellence. Ce protocole permettra de désenclaver des quartiers, rénover des immeubles ou détruire des bâtiments trop insalubres. Concrètement, cela se traduit par la réhabilitation de Vieux-Bourg (Abymes) ou Carénage, le désamiantage des Tours Gabarre ou encore la valorisation du littoral. « Avec le lancement de cet acte 2, nous franchissons une étape de plus dans le développement de l’agglomération » s’est enthousiasmé Jacques Bangou, vice-président de Cap’Excellence à la signature de la convention.
Pointe-à-Pitre, Baie-Mahault, Les Abymes passent la main
La phase 1 de la rénovation urbaine a été menée par les trois communes de l’agglomération, mais à présent c’est Cap’Excellence qui en aura la gouvernance. « Ce Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU) sera l’instrument essentiel de transformation des quartiers de Vieux-bourg, les Lauriers, Chemin neuf, Carénage, Darbousier, Mortenol ou encore grand camp. » se félicite Eric Jalton, président de Cap’Excellence. Avant de poursuivre l’énumération des quartiers qui nécessitent des interventions. Quartier des trois villes membres comme Fond Richer (Baie-Mahault), ou Boiripeaux, Dugazon ou Petit-Pérou (Abymes). « Il s’agit de quartiers qui concentrent encore toutes les causes et manifestations de l’exclusion » constate avec emphase Eric Jalton. Devant cette urgence sociale, la problématique du transport est primordiale. L’accessibilité aux bus notamment permet un plus grand désenclavement des populations qui se situent pourtant dans une très grande zone urbanisée.
Trois axes majeurs de la rénovation urbaine
La vertu de la rénovation urbaine n’est pas seulement immobilière. Elle est le souffle nouveau qui devrait permettre de pallier au dysfonctionnement des quartiers relevant de la politique de la Ville. En ce sens ce NPNRU de Cap’Excellence va permettre de consolider 3 piliers essentiels : la cohésion sociale, le cadre de vie et le développement de l’économie. L’axe « cohésion social » permettra de mettre en œuvre des actions visant le soutien aux familles et au renforcement des liens intergénérationnels ainsi qu’à une plus grande ouverture à la culture et au sport. Mais pour que tout cela soit possible il faut que le cadre de vie soit « agréable ». Ce qui fait dire à Josette Borel-Lincertin présidente du Département, « des conditions de vie décentes, c’est ce qui permet de mieux vivre ». Par conséquent, outre la rénovation du bâti, l’implantation d’espaces verts, la mobilité des habitants et bien sûr l’implantation de nouvelles activités.Ce qui nous emmène au 3ème axe, le développement économique et de l’emploi. C’est bien entendu un enjeu majeur dans ces trois villes et plus généralement en Guadeloupe. Le cœur de ce protocole de préfiguration est de réduire la disparité entre le quartiers prioritaires et l’ensemble des quartiers de l’agglomération.
Le budget de cette 2ème phase de rénovation urbaine :
ADEME : 555 500 €
ETAT : 1 053 150 M €
CAP’EXCELLENCE : 4 196 069 M €
FEDER : 604 058 €
CONSEIL REGIONAL : 1 844 781 M €
CONSEIL DEPARTEMENTAL : 289 900 €
BAIE-MAHAULT : 207 525 €
ABYMES : 24 025 €
POINTE A PITRE : 1320 958 M €
BAILLEURS SOCIAUX : 10 236 250 M €
AUTRES : 7 718 680 M €
COUT TOTAL : 48 423 739 M €
Une nouvelle monnaie vient d’entrer en vigueur en Guyane. Le Kwak fait partie du vaste réseau de monnaie locale. Sur le marché depuis fin mars, cette monnaie parallèle vise à apporter un souffle à l’économie locale, sans toutefois se substituer à la devise européenne. « Ça reste une monnaie complémentaire » annonce Meryll Martin président de l’Association Kwak La Guyane (AKLG), porteur du projet. Il détaille : « C’est une monnaie d’échange et non pas du troc. 1 euro égal 1 Kwak. Cette monnaie n’a pas pour but de remplacer l’euro, elle amène de la résilience car lorsqu’il y a aura une dévaluation de l’euro cela permettra plus de stabilité ». Par conséquent, mieux vaut ne pas échanger son salaire en Kwak. D’autant que pour l’heure, vous ne pouvez retirer des kwaks que chez une trentaine de commerçants principalement basés Cayenne et sa région. « Les démarrages sont toujours prudents » concède Meryll Martin, « on a mis 3 ans pour sortir les billets, on n’a pas eu de subventions, on est juste une équipe de bénévoles. Mais maintenant que la phase de mise en circulation des billets est opérée, le prochain challenge est de bien marquer l’ancrage territorial et ça se fera grâce à des services civiques et l’accompagnement de professionnels »
Meryll Martin (à droite) échangeant un petit giraumon contre des kwaks. © AKLG
Le socle social de l’Amazonie
Le nom n’a pas été choisi au hasard. En Guyane, le kwak est une galette de manioc (qui prend le nom de kassav en Guadeloupe et en Martinique) et le manioc est le socle social de toute l’Amazonie. Il faut donc voir cette monnaie comme le symbole d’un retour à l’échange à échelle locale. Mais pas que. L’utilisation du Kwak est l’affirmation d’un engagement politique pour des produits locaux. « Il faut presque le voir comme un label et non plus comme un billet » souligne Meryll Martin. Le Guyanais prend également exemple sur le Brésil voisin. « Dans une favela à Fortaleza, ils ont mis en place une monnaie locale complémentaire. Cela a permis de relocaliser les échanges. Car beaucoup d’habitants allaient dépenser leurs réals en dehors du quartier. L’utilisation d’une monnaie locale a permis une plus grande autonomie du quartier en plus de le valoriser économiquement. Pour nous c’est peut-être l’occasion de s’émanciper davantage. » Le président de l’AKLG n’est même pas hostile à une monnaie locale transfrontalière (Surinam, Guyane et Brésil), valorisant un véritable écosystème financier.
Comment trouver des Kwak et payer en Kwak ?
Chez des commerçants membres de l’association Kwak Lagwiyann, vous pourrez échanger des euros contre des kwaks. Mais avant de recevoir les « billets maniocs » il vous faudra adhérer à l’association et ainsi signer la charte de l’AKLG.
Le Kwak en quelques chiffres :
- 30 000 billets imprimées
- 60 adhérents à l’association pour le moment
- Objectif : toucher les 22 communes de la Guyane.
L’exemple du Wir en Suisse :
Le Wir est une monnaie locale suisse, créée en 1934 pour pallier au krach boursier de 1929. L’existence de cette monnaie parallèle au Franc suisse dure depuis 80 ans et assure une certaine souplesse au fonctionnement d’ensemble de l’économie locale. Aujourd’hui, elle est mise en circulation par sa propre banque, la Banque Wir, et elle est utilisée par 60 000 entreprises qui l’utilisent comme unité de compte et monnaie de règlement.
La loi de finances pour 2018 a définitivement été adoptée par l’Assemblée Nationale. Comme chaque année, c’est l’occasion pour le Centre de Gestion Agrée de Guadeloupe, la Chambre de Commerce et d’Industrie des Îles de Guadeloupe ainsi que l’Ordre des Experts-Comptables d’organiser une séance d’information et de débats sur les dispositions de cette loi à l’origine de nouveautés fiscales.
C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron : 200 000 billets aidés par an pour les ultramarins de l’Hexagone désireux de rentrer voir leur famille. C’est trop peu pour le collectif France Transport Équité qui a lancé une pétition il y a trois mois afin d’obtenir de la part du gouvernement, un encadrement des prix sur les billets d’avion pour les ultramarins (un million résidant sur le territoire Hexagonal). Le combat n’est pas nouveau, déjà en 2007, Patrick Karam avait réussi à faire signer une charte aux compagnies aériennes afin de proposer 15% des billets vers les DOM aux prix les plus bas de leur grille tarifaire. « Aujourd’hui, malgré les efforts qui ont été consentis, les prix restent encore trop élevés » annonce Maureen, qui est à l’initiative de la pétition. « Il faut reprendre le combat. Dans l’idée de Frantz Fanon, à chaque génération ses acteurs. C’est pour cela que nous parlons d’équité et non d’égalité car il faut rendre effective la continuité territoriale, c’est-à-dire au plus éloigné, le plus d’aide. Il faudrait être sur le même plan que les Corses. Ils payent 70% du billet et le tarif est appliqué dès l'achat. Ce sont des mesures très intéressantes qui devraient être aussi appliquées aux ultramarins français avec les mêmes transparences et les mêmes facilités d'usage » C’est pour cela que le collectif pense pour toute l’Outre-mer et demande que le prix des billets soient encadrés par l’État dans les deux sens, aller et retour.
Résumé des actions menées pour l’application concrète de la continuité territoriale par Laurence Théatin, journaliste à la 1ère :
Sur le plan des avancées sur le sujet également, en 2013, toujours à l’initiative de Patrick Karam, à l’époque élu régional d’Ile de France, un dispositif est mis en place pour les ultramarins franciliens qui doivent rentrer voir leurs familles en cas de deuil. Cependant, l’aide se fait sous certaines conditions de revenus (moins de 13722 euros annuels pour un couple avec enfant, et 20 161 euros pour une personne seule). Cette mesure francilienne a été reprise dans la loi Égalité Réelle Outre-mer portée par le gouvernement Hollande en 2016. « On trouve cette loi très opaque », concède Maureen, « aujourd’hui il faut toujours avancer les fonds et justifier très rapidement sa démarche et ça décourage trop de gens. De plus, on entend trop souvent autour de nous, des ultramarins qui ont laissé tomber et qui n’ont pas vu leurs familles depuis cinq voire dix ans. » Maureen renchérit « Oui, Emmanuel Macron a annoncé 200 000 billets d’avion aidés mais quand ? sous quelle forme, sous quelles conditions ? Et que dit-on aux autres ? Pour une fois on aimerait que le gouvernement nous fasse sentir que nous sommes des Français comme les autres.»
"Tous les combats doivent être menés, il n'y a jamais de combat de trop"
Interrogé par Outremerlemag sur le sujet, Patrick Karam partage la vision de Maureen sur la promesse de campagne d’Emmanuel Macron. « Les 200 000 billets aidés, à quel prix ? Sous quelles conditions ? J'avais initié quelque chose de similaire à l’époque avec "les billets Karam". Mais ce qui m'importe, c’est que cela rentre dans l’obligation de service publique. Il ne faut surtout pas indemniser les compagnies aériennes. Il faut leur imposer les billets Karam qui impliquent des prix bas sans indemnisation. Il faut que les règles du jeu soient fixées. Aujourd’hui, il y a un besoin d’information sur ce sujet et cela peut passer par un bilan annuel avec les compagnies sur la fixation des prix. L’activité de ces compagnies est cyclique, il faut qu’elles apprennent à réguler leur prix. C’est bien que la société civile se mobilise mais il faut que ce soit porté par une force politique. En 2003, nous avions mené des actions coups de poing, avec des manifestations et des opérations escargots. Mais nous avions aussi une expertise avec des études de marchés afin d’avoir des arguments à présenter aux compagnies et commencer un travail de fond sur le problème. Si jamais le CREFOM prend parti dans cette affaire, en ma qualité de président d'honneur, j’en serai ravi. Mais le prix des billets n’est qu’une partie du problème. Le combat des ultramarins, c’est l’égalité réelle. Et à ce titre, la loi qui en porte le nom est totalement imparfaite. Il s’agit d’une série de mesures qui ne vont pas changer le problème. Ce n’est pas « le grand soir » que l’on attendait, car il faut des obligations et surtout des sanctions. La question c’est : Comment, en une génération, allons-nous faire pour aligner l’Outre-mer à l’Hexagone ? »
De son côté le collectif appelle chaque département et territoire (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélémy, Réunion, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Polynésie et Saint-Pierre et Miquelon) à se joindre à la cause pour parler d'une seule et même voix.
Affiche de la pétition de France Transport Équité