Même si le secrétaire d’Etat n’était « pas là pour faire des annonces de tarmac d’aéroport » et que « ce n’est pas l’ambiance du quinquennat d’Emmanuel Macron. », il y eut quelques détails du discours qui ont chagriné l’auditoire. En premier lieu, Annick Girardin a émis que ce serait la venue du Premier Ministre Edouard Philippe en novembre 2017 qui aurait fait démarrer les présidents d’agglomération sur l’accord d’un plan d’urgence. Lucette Michaux-Chevry, la présidente de la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbe s’est très vite érigée contre cette annonce. Lors des débats, elle en a profité pour rappeler à Sébastien Lecornu, qu’elle connaissant suffisamment son territoire pour savoir dans quel quartier « il y avait des problèmes d’eau, et pourtant je ne suis pas ingénieur. » Une réponse aux propos de Sébastien Lecornu, où ce dernier affirmait que seuls les ingénieurs savaient où étaient les fuites.
Lucette Michaux-Chevry n’ira pas au bout de son argumentation, estimant que les représentants du gouvernement ne l’écoutaient pas. Annick Girardin était occupée à répartir le temps de parole. Le message est donc limpide pour la Présidente du Grand Sud Caraïbe, le gouvernement est ici pour remettre de l’ordre dans le dossier de l’eau en Guadeloupe. Il n’est pas venu pour écouter des requêtes ou des doléances. Ce n’est pas l’ambiance du quinquennat d’Emmanuel Macron.