Partenaires

Après les 30 ans de Kassav en 2009, les 40 ans de Malavoi et de la Perfecta en 2012, cette année c’est au tour de JM Harmony de fêter ses 30 ans, et le 11 mai ce sera encore à Dissonance de fêter ses 25 ans. Décidément, la longévité des ensembles musicaux de nos îles de la Guadeloupe et de la Martinique est évidente. Et, il faut les entendre jouer, ces musiciens, avec la même passion que celle de leurs vingt ans ! Si ce n’était à cause des horaires et autres contraintes logistiques propres aux salles dans lesquelles ils se produisent, rien n’arrêterait leur « balan ». Ils joueraient encore et encore. Ce fut le cas Samedi soir au Dock Eiffel.
Depuis 1993, D’ de Kabal est une figure particulière du rap français, il a co-fondé le groupe Kabal, qui grossit le rang des groupes comme Assassin, on peut alors parler d’un rap politique social, que l’on surnomme le « rap conscient ». Ses rencontres lui ont permis de vivre des aventures exceptionnelles dans le milieu du rap français et anglophone. Puis ce fut les expériences théâtrales qui lui permettent d’aiguiser sa passion pour le verbe et le geste. D’ de Kabal a à son actif de nombreuses créations de spectacles de théâtres, de performances, de projets musicaux et d’ateliers au sein de sa compagnie Riposte dans laquelle il évolue dans le son et le sens.
1948. Lorsqu’il naît en Martinique, un siècle après l’abolition de l’esclavage, en cette année charnière si importante dans l’histoire de l’île – souvenez-vous des événements du 16 mars au Carbet, ou de l’affaire dite des « 16 de Basse-Pointe » du 6 septembre 1948(2) - Jean-Claude Duverger ne sait pas encore qu’il donnera à sa vie un cours d’état d’urgence placé sous le signe de l’altérité. Et au vrai depuis, c’est au service des autres, qu’il a voué son existence. Conteur, ce maître de la parole exigeant, qui excelle en son art, est aussi devenu au fil des ans un comédien très populaire. Plébiscité sur les planches, il tient nombre de rôles remarqués au théâtre, mais aussi au cinéma où il se voit confier des rôles phares, notamment dans « Siméon » d’Euzhan Palcy ou dans « Nord Plage » de José Hayot, d’après un scénario de Patrick Chamoiseau(3). Ce métier de comédien, il l’exerce durant des décennies, tout en continuant à prodiguer ses contes d’îles en îles, dans toute la Caraïbe. Auteur de ces contes dits « sociaux », cet homme aux vies multiples qu’il incarne si bien lors de ses représentations, est devenu depuis deux ans en toute logique, conseiller régional, après avoir commencé par être conseiller municipal. Une manière d’aller au bout de ses idéaux, tout en demeurant fidèle à sa vocation première et à ses aspirations d’artiste.
Au moment même de l’ouverture de la grande messe littéraire, se déroulait à Dakar, sur la Terre Africaine chère à son cœur, fief de son grand ami et allié Léopold Sédar Senghor, un colloque organisé par la Francophonie et honorant le grand poète Martiniquais. Aimé Césaire était mis à l’honneur au 32ème Salon du Livre de la Porte de Versailles et la veille, le 22 mars à 14h30 un train avec son effigie arrivait à la Gare Saint-Lazare marquant ainsi son arrivée à Paris il y a 82 ans…
Au Stand de la Région de la Martinique comme au Stand Outre-Mer, on pouvait entendre des textes de Césaire. D’un côté il y avait la comédienne Mylène Wagram, témoin du théâtre noir, et de l’autre plusieurs intervenants comme la comédienne Viktor Lazlo, l’écrivain Suzanne Dracius et le metteur en scène Jean-René Lemoine, et de nombreux autres pour lire des extraits des ouvrages de l’écrivain disparu en 2008. Mais le Salon du Livre, section Outre-Mer a fait la part d’elle à ses littéraires moins connus.
Dès son plus jeune âge il souhaitait déjà être un guide, imaginez qu’il avait déjà l’âme remplie de lumière. « Je voulais devenir prêtre » déclare t-il « quand j’étais petit, j’ai le souvenir que chez nous aux Antilles le Prêtre représentait un être de confiance, celui à qui l’on confiait une partie de sa vie, celui qui nous aidait sur le chemin de la vérité, du partage, de la communion ».?Peut-être est-ce ce qui explique encore sa sobriété, son apparence vestimentaire, bien que l’on répète souvent que « l’habit ne fasse pas le moine ». La « tenue (toujours) noire » de Lilian Thuram permet de le reconnaître aussitôt qu’il pénètre l’espace et ceci n’est peut-être pas anodin.
Dès son plus jeune âge il souhaitait déjà être un guide, imaginez qu’il avait déjà l’âme remplie de lumière. « Je voulais devenir prêtre » déclare t-il « quand j’étais petit, j’ai le souvenir que chez nous aux Antilles le Prêtre représentait un être de confiance, celui à qui l’on confiait une partie de sa vie, celui qui nous aidait sur le chemin de la vérité, du partage, de la communion ».?Peut-être est-ce ce qui explique encore sa sobriété, son apparence vestimentaire, bien que l’on répète souvent que « l’habit ne fasse pas le moine ». La « tenue (toujours) noire » de Lilian Thuram permet de le reconnaître aussitôt qu’il pénètre l’espace et ceci n’est peut-être pas anodin.
Héritière de Alfred Parépou* ou de Léon Gontran Damas*, non par le style mais simplement par le choix de conquérir le monde littéraire et de dire sur nos mémoires collectives. Non il n’est pas si aisé d’écrire sa flamme en littérature. Et Françoise Loe-mie, écrivain d’origine guyanaise a choisi le livre pour parler de sa Guyane, de ce que peut-être des destinées. (…)
Depuis longtemps j’avais en tête de remettre en lumière l’histoire des comédiens noirs. J’avais été émue par une rencontre au Ministère de l’Outre-mer dans les années 2000 avec de nombreux comédiens noirs tels que Jenny Alpha, Nicole Dogué, Félicité Wouassi, Aïssa Maïga, Fatou N’Diaye, Edouard Montoute et quelques autres du sérail afro-caribéen. Ce jour-là, ils étaient venus nombreux pour parler de leurs difficultés d’être.
Parle-moi un peu de toi, de ton parcours ?
Après avoir quitté l'école volontairement avec mon BEPC en poche, je me passionne pour la danse de rue : Jazz-Rock.
Je passais ma vie en boite de nuit au grand désespoir de ma maman et de mon « daddy « qui me disaient sans arrêt que je foutais ma vie en l'air, car en plus je traînais, plus je galérais. Au bout d’un temps, je n’en pouvais plus. J’ai quitté de mauvaises fréquentations, et me suis engagé dans l'armée 18 mois. Je voulais repartir d'un bon pied et revenir en France, afin d’attaquer une solide formation de danse car c'était ma passion.
Jeudi 7 mars. Les hommes et les femmes réunis ce soir au China club sont venus pour magnifier la femme. En effet, c’est un peu le leitmotiv de tous lors de la soirée « Tribute to Nina Simone », façonnée par l’artiste Nefta Poetry. Autrement connue sous le nom de Stéphanie Melyon-Reinette, elle a collaboré avec le chanteur Gérald Toto, et a mis en place une soirée entre poésie et chant. Entre slams et rythmes du monde entier, les artistes ont offert à leur public une soirée chic et choc.