mardi, 07 mai 2013 05:56

Karina Lombard, en toute confidence

Entre deux scènes, l’enfant née Tahiti a accepté de répondre à quelques unes de nos questions. Au bout du compte, l’échange avec Miss Lombard a été telle une promenade sous un soleil irradiant.

1. Outremerlemag – Qui est Karina Lombard, cette femme multiple : actrice, chanteuse, danseuse et écrivain ?
Karina Lombard - J’ai la grande chance de faire le métier de comédienne, une position privilégiée pour apprendre la fabrication d’un film et de poursuivre mon éduction cinématographique.

C’est d’abord un physique que l’on remarque. Une femme, grande, belle, brune au port altier. L’œil averti pense voir un mannequin. Il n’est pas loin de la réalité mais Karina Lombard est avant tout et surtout comédienne et auteur.

Depuis les années 80, les Canadiens la connaissaient pour la série tv sur le Hockey - Cogne et Gagne. La France l’a découverte aux côtés de Bernard Giraudeau dans Les caprices d’un fleuve, c’était en 1996. Puis entre de nombreux autres films, il y a eu le rôle de la mère de Léa Parker jouée par Sonia Rolland pour M6 et la fiction plus récente de France 2 - La promeneuse d’oiseaux. Mais France Zobda est surtout depuis cinq ans, la fondatrice d’Eloa Prod avec son compagnon Jean-Lou Monthieux. Chacun de leur projet repose sur un engagement celui de mettre en lumière la culture des Caraïbes. Leur dernière production fut l’excellent Toussaint Louverture avec Jimmy Jean-Louis.
Migail Montlouis-Félicité : Depuis Toussaint Louverture, vous vous êtes lancés dans une nouvelle aventure pour la télévision, que pouvez-vous nous en dire ?

Né Christian Colineau de Montaguère à Saint-Claude en Guadeloupe en 1972, ce jeune homme a étudié le Commerce à Montpellier. Et depuis cinq années, il a ouvert boutique dans le sixième arrondissement de Paris. De son nom, il a fait un label accolé au slogan inimitable qui se réfère au bien-être dans les archipels des Caraïbes. Aujourd’hui,  sans aucun doute, sa maison « créole »  avec étage, située au 20, rue de l’Abbé-Grégoire est une valeur sûre. Avec lui, on peut tout autant parler d’épices « péyi », de cosmétiques façon « Saint-Barth », de douceurs en tous genres et surtout de rhums de tous horizons.

jeudi, 25 avril 2013 05:32

Fransisco, le gentlemen Tambouyé

Probablement était-il né de la fusion volcanique, des sons des mornes et des cités. Des notes sublimées de la biguine classique et des chants arrachés des entrailles. Fils de mulâtres bourgeois, il a flâné jusqu'au fond des campagnes pour aller à la rencontre des tambours profonds et des airs ancestraux du bèlè. Et ce fut là sa force et la preuve de sa générosité artistique. Francisco était un alchimiste de la musique. Il a puisé  dans la sauce salsa toutes les essences qu'il a magiquement conjuguées à la langue créole. Francisco est un "label" Martinique. Quelles que furent ses destinations d'Asie en Europe, il revint toujours vers sa terre natale nichée entre la mer des caraïbes et l’Atlantique océane.

 

©Xavier Xavibes Dollin

Le parcours de Jocelyne Béroard est un véritable chemin d’initiation à travers le patrimoine antillais. On y trouve à la fois la richesse d’une artiste et la ténacité d’une femme dans ses différents combats. Jocelyne Beroard est une artiste engagée, non seulement dans le combat de la femme moderne, mais également pour donner encore plus de lustre au patrimoine culturel et au peuple des Antilles.

Jocelyne Béroard, se rappeler qui nous sommes !
Pendant 2 à 3 heures, peu d’entre nous (journalistes) ont été conviés à la répétition de Kassav. Les leads Jacob Desvarieux, Georges Décimus, Jean-Claude Naimro, Jocelyne Béroard,  les musiciens Thomas Bellon (batterie), Philippe Joseph (claviers), Patrick Jean-Elie (percus), les cuivres Claude Pironeau (saxo), Hamid Belhocine (trombone), Fabrice Adam (trompette), les choristes Marie-Céline Chroné, Marie-José Gibon et Jean-Jacques Séba sont là. Un seul manque à l’appel, Jean-Philipe « Pipo » Marthély, celui qui a écrit et interprète « Sonjé », le premier titre extrait de l’album.

Elle est sans aucun doute la Conteuse qui nous transmet le meilleur et le pire d’Haïti. Rencontrer Mimie Barthélémy c’est partir à la rencontre d’un pays qui a marqué l’histoire universelle. Une terre dont le peuple esclave a combattu pour la Liberté et poussé la terre entière à reconnaître que tous les hommes naissent égaux. Ce qui à cette époque-là, celle dite pourtant du siècle des Lumières, n’était pas la moindre des gageures. Un temps de ténèbres, celui du Code Noir, pendant lequel des hommes blancs avaient considéré que des hommes noirs n’avaient d’autre valeur que celle de « biens meubles ».

 

James Germain est originaire d’Haïti, dernier d’une famille de huit enfants. Sa carrière est liée à ses souvenirs d’enfance, ses histoires racontées le soir et il se souvient surtout de la partie chantée de ces veillées. Puis c’est l’école, l’église et les fêtes familiales qui lui transmettent cette passion du chant. Après ses études et des cours de perfectionnement, le jeune James rentre à la Chorale. Il révèle qu’il était une enfant « étrange », solitaire témoignant d’un intérêt passionné pour l’art, pour la confection d’objets ou de personnages en carton. En fait plus tard « j’ai évidemment compris que j’étais un  appelé pour cette vie d’artiste ».

Eric Sauray  est le Président de l’Association Astrinobes* à l’origine de l’hommage rendu à Toussaint Louverture, ce 7 avril au Panthéon, pour le 210ème anniversaire de sa mort : 7 avril 1803-7 avril 2013. Plusieurs associations ont soutenu cet événement, notamment Boulevard Compas, pour Haïti, Konlanbi, Boyomag.com et Hépitex. Au Panthéon, devant la plaque honorant Toussaint Louverture avant les « Lectures Louverturiennes » furent déposées deux gerbes de fleurs, l’une par les associations et l’autre par l’Ambassade d’Haïti.

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