Les objectifs de la PCP, construite autour de la notion de rendement maximum durable, ont conduit à la définition de réglementations conçues pour l’ensemble des zones de pêche de l’Union Européenne mais qui s’avèrent inadaptées aux régions ultrapériphériques.
Deux dispositifs se révèlent particulièrement pénalisants pour les « petits pêcheurs »,notamment ceux de Martinique : l’un concerne le temps de travail, et l’autre la fin de l’aide aux constructions navales.
La profession est en outre confrontée à de nombreuses contraintes : les accords de partenariat économique, le faible soutien du secteur bancaire, les surcoûts quotidiens de production liés à l’éloignement des zones de pêche, et la pollution des eaux par le chlordécone.
Fort heureusement, le Conseil Régional de Martinique, conscient des enjeux intervient, par delà les contraintes réglementaires « euro-centrées », en octroyant aux professionnels des aides à la modernisation ou à la sécurité à bord, entre autres.
Compte tenu du cumul de ces handicaps, le Sénateur Maurice ANTISTE exhorte le Ministre de la Pêche à défendre les mesures qu’il préconise dans sa « Proposition de Résolution Européenne » :
-Restauration de l’aide à la construction de navires,
-Maintien des aides aux investissements (type FEP), à bord des navires,
-Renouvellement des financements publics pour les DCP collectifs
-Mise en cohérence des instruments communautaires (FED, FEP, APP, APE…) déployés par bassin.
Le Sénateur Maurice ANTISTE continuera de militer pour l’atteinte de ces objectifs et déclare se tenir à la disposition du Gouvernement pour toutes démarches auprès des instances européennes.