Le Centre caribéen d'expression et de mémoire de la traite négrière et de l'esclavage, plus communément appelé Mémorial ACTe, a été inauguré, le 10 mai dernier, lors de la Journée nationale des mémoires et de réflexion sur la traite, l'esclavage et leurs abolitions. Cela, en présence de près d'un millier d'invités et des dizaines de médias des quatre coins du monde. Et pour cause, pas moins de 43 délégations étrangères étaient sur place, dont deux chefs d'Etat et un ministre africains ; de nombreux représentants de la Caraïbe (dont le président de la République d’Haïti) ; sans oublier des représentants d'Amérique du Sud ; des départements, régions et collectivités français ; la Secrétaire générale de l’organisation internationale de la francophonie ; des membres du gouvernement français ; des représentants de l'union européenne ; et autres groupes représentatifs et personnalités diverses locales et nationales...

Evidemment, et comme annoncé, le président de la République française, François Hollande, était sur place dans le cadre d'une tournée dans les Antilles, pour se retrouver aux côtés de ses amis Jacques Bangou, le maire de Pointe-à-Pitre et Victorin Lurel, le président du conseil régional de la Guadeloupe.

Au Palais des Sports du Gosier, 18h30 passées, c’est avec une certaine solennité que les élus et invités pénètrent la salle du Gosier. C’est comme une premier round qui s’annonce où challengers se sont rencontrés… L’histoire en la France et la Guadeloupe semble être un « je t’aime moi non plus »…

Le rapport d’estime des deux contrées, c’est dépi tan épi tan comme celle d’un couple. Les promesses quelquefois non tenues… Les concessions à faire pour avoir l’aval de l’autre et les surprises qui cependant enchantent (…)
Les maux de l’une deviennent les devoirs de l’autre. Et, la force de l’une des fois fragilise l’autre, cependant ni l’une ni l’autre ne peut faire séparément.

Le Ps est-il sur la voie de l’implosion ? Le ton utilisé par certains ténors depuis quelques jours laisse pantois . Pour Martine Aubry, la politique du gouvernement se fait au détriment de la croissance , Benoit Hamon n’hésite pas à cracher dans la soupe alors qu’il était aux manettes il y a peu, le Premier Ministre veut en finir avec une gauche passéiste , et Claude Bartelone, dit « Don Padre » ouvre le feu en disant au Premier Ministre , « Concentre- toi sur ton travail ».

Un extrait du livre de Valérie Trierweiler sur François Hollande souligne, de façon glaçante, où va se nicher l’hypocrisie et le cynisme en politique. Après l’époque des « Nous les ventres creux » voici venu le temps de « Nous les sans dents ». Les pauvres seraient les sans-dents. Déclaration indigne qui nous laisse sans voix.
Insulter les pauvres mal aimés en les traitant de "sans dents", c'est le comble de l'ignominie .C'est l'éducation du mépris . Mépris du peuple qui ne sent pas bon, mais qu'on va utiliser .Avec tout cela, on est sur les dents , car c’ est un éclairage très instructif pour "le peuple", n'en déplaise aux flagorneurs et autres thuriféraires de service.
Recevoir des leçons,depuis deux ans, dans tous les domaines, de civisme, de morale, d'économie, et même de vocabulaire, par ces nantis méprisants et grossiers, est un calvaire au quotidien.