La réalité s’imposera à nous tôt ou tard . Qui va payer la facture, car le problème c’est que les dissidents socialistes ne disent pas qu’il faut faire des économies plus adéquates , mais simplement qu’il ne faut pas en faire du tout , voire qu’il faut augmenter les dépenses .
Pourquoi dramatiser ? et utiliser des termes fous comme implosion, ouvrit le feu, pathétique, règlement de compte etc .. Dans un conflit politique il est normal que chacun cherche le meilleur recours pour mobiliser l’opinion publique en sa faveur ;le débat se clos provisoirement lorsqu’un vote intervient . Il serait donc logique que François Hollande ne tarde plus à actionner l’électro choc salutaire de la dissolution ce qui serait sûrement un puissant remède.
Le Ps est devenu un parti de notables locaux et ceux-ci sont vent debout contre la réduction des dotations de l’état aux collectivités locales, contre la réforme territoriale, en bref contre toute politique de maitrise des dépenses et des déficits et souhaitent pouvoir dépenser à leur guise. Les résultats des municipales, ceux attendus des départementales et des régionales les soulèvent contre le pouvoir.
François Mitterand en son temps avait prévu ceci et voilà ce qu’il disait lors du dernier Conseil des Ministres qu’il présida : « Amis socialistes, prenez garde à votre éternelle tentation des clans, des chapelles, des divisions . Je sais bien que nous sommes des gaulois et que chacun tient à ses idées. Mais pour l’avenir, faites passer le choix collectif avant le choix individuel » .
Aujourd’hui nous sommes dans un climat de guerre civile et la question est celle-ci :le PS est-il encore un parti de gouvernement ?