La chape intellectuelle de plomb qui s'est abattue sur ce pays depuis lors à travers l'uniformité et le conformisme de cette gauche caviar, constamment drapée dans ses bons sentiments, ses émotions pleurnichardes, ses obsessions dépassées, et la mise en musique permanente de son magistère éthique autoproclamé, est proprement insoutenable.
Dans le ballet constant de l'agitation des uns et des autres qui confine à l'hystérie, et dont l'incompétence le dispute à la bouffissure, on apprend qu'en plus de tout cela, on rit gras en parlant des pauvres. En 1789 , c’était les sans-culottes , aujourd’hui ce sont les sans dents. Pourtant une chose n’a pas changé depuis : les aristocrates vont toujours à la Lanterne. Nos aristocrates sans noblesse, pataugeant dans les ors de la République qu'ils abaissent, dansent en moquant les gueux, ceux qui les ont élus, ceux à qui ils doivent tout, et dont ils ont trahi la confiance au point de les tourner en ridicule, parce qu'ils n'ont pas d'argent ?
Cet argent dont ils ne disposent, que par la grâce de ceux- là même pour lesquels ils montrent tant de dégoût et de détestation.
Cette bassesse, insulte les millions de pauvres gens qui triment pour les entretenir, et dont ils ont le culot de réclamer les suffrages en serrant les mains, dès lors qu'un scrutin se profile. C’'est tout un système qui doit être remanié afin d'éloigner à jamais la médiocrité de ces rentiers de la politique, prospérant aux crochets d'un pays qu'ils n'ont plus depuis longtemps, aucune intention de servir.
Attention, les sans-dents peuvent à tout moment montrer leurs crocs , qu’on se méfie qu’ils ne deviennent des sans culottes. En tous cas celles et ceux qui ont quelques crocs garderont je pense une dent contre lui.