A l'appel d'une dizaine d'organisations syndicales (*), des travailleurs ont promis de se mettre en grève, le jeudi 26 mars prochain. Un grand rassemblement est annoncé à 10 heures, devant le Palais de la mutualité, à Pointe-à-Pitre. La raison ? Pour le respect de tous les accords et des conventions collectives, pour des augmentations de salaires et de la valeur du point, pour l'arrêt des plans sociaux, pour de meilleures conditions d'hygiène et de sécurité sur les lieux de travail, pour un enseignement scolaire et universitaire de qualité au service de la jeunesse guadeloupéenne et du développement du pays, pour l'arrêt des suppressions massives d'emploi à La Poste, pour l'arrêt de la répression antisyndicale en Guadeloupe...
Un cahier général de revendications qui rappelle le mouvement social de 2009. C'est que, de l'avis des syndicats, les attentes seraient nombreuses chez les travailleurs. Le responsable est tout désigné : « Le capitalisme est l'unique responsable de la misère, de la souffrance des salariés, de la répression antisyndicale accrue et de la criminalisation syndicale », font ils remarquer à travers un communiqué. Et de poursuivre : « Les gouvernements continuent à accorder au patronat de nouveaux avantages et des garanties, avec le Pacte de responsabilité, le CICE, la loi Macron, etc. Dans le même temps, dans la fonction publique, les salaires sont gelés, des postes sont supprimés, on annonce des réductions des dépenses publiques et sociales, la précarisation gagne du terrain. Dans le privé, aucun coup de pouce n'est accordé au Smic, les patrons refusent d'appliquer les accords du 26 février 2009 (Accord Bino) et du 4 mars 2009, et misent en permanence sur la baisse du coût du travail. Quant au prix de l'essence et des produits de première nécessité, ils ne cessent d'augmenter... »
Le mouvement syndical dit tout simplement « Non à l'austérité économique et sociale ».