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jeudi, 19 février 2015 08:18

Élections départementales : Lucette Michaux-Chevry s'affiche

Après moult échanges entre les membres de son courant politique, c'est finalement la présidente de la Communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe, qui annonce sa candidature dans le canton Saint-Claude/Basse-Terre.

Son nom a longtemps été évoqué, mais Marie-Luce Penchard, maire de Basse-Terre, a finalement refusé de se présenter pour les élections départementales des 22 et 29 mars prochains, dans le canton Saint-Claude/Basse-Terre. C'est sa mère, Lucette Michaux-Chevry, ancienne ministre et ancienne présidente de cette collectivité départementale entre 1982 et 1985, qui composera le binôme avec Simon Barlagne, ancien maire de Saint-Claude. Pour les suppléer, il y aura Gérald Coralie (leader de l'opposition au conseil municipal de Saint-Claude) et Franciane Gauthiérot (jeune conseillère municipale de la majorité à Basse-Terre).

Dans un communiqué, Marie-Luce Penchard indique qu’elle veut « se consacrer en priorité au développement de sa ville ».

EN « SERVICE COMMANDÉ » ...
« Après avoir longuement réfléchi, j’ai décidé de ne pas briguer un troisième mandat..., explique-t-elle. Frappée par le cumul des mandats, j’aurais été contrainte de démissionner de mon poste de conseiller régional ; ce qui sera le cas de plusieurs candidats Maire/conseiller régional avec le risque d’une nouvelle démission en fin d’année en prévision des élections régionales... Je ne veux pas participer à ces calculs électoraux et surtout cautionner des pratiques qui s’apparentent à une manipulation des électeurs. » Et d'ajouter que « nous avons demandé à Lucette Michaux-Chevry de partir au combat en " service commandé " pour représenter et défendre les valeurs de notre famille politique. »

Pour sa part, Lucette Michaux-Chevry dit enregistrer « avec tristesse » toutes ces stratégies personnelles démunies de toute vision globale de gestion du Département portant sur ses compétences fortes. Pour elle, la gestion d'une collectivité exige le respect le plus large de la démocratie et des différents courants politiques. Elle pense qu'il faut « sortir de cette vision clanique qui fait tant de mal à la Guadeloupe. « Essayons de voir l'ampleur des problèmes qui se posent à nous et tentons de récupérer de chaque Guadeloupéen ce qu'il a de positif... »

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