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lundi, 14 mai 2018 18:13

Des artistes Guadeloupéens en résidence à Brooklyn.

Hélène (Danseuse, Chorégraphe),Christian (Photographe), Meya (Chanteuse),Meïly (Elève de l'Espace Danse Wargnier), Isabelle (Directrice de la Maison du Bélè, Martinique), Joëlle (Conceptrice des Créations Nomades), Nathalie (Critique d'art, commissaire d'exposition), Solenn (Elève de l'Espace Danse Wargnier) Hélène (Danseuse, Chorégraphe),Christian (Photographe), Meya (Chanteuse),Meïly (Elève de l'Espace Danse Wargnier), Isabelle (Directrice de la Maison du Bélè, Martinique), Joëlle (Conceptrice des Créations Nomades), Nathalie (Critique d'art, commissaire d'exposition), Solenn (Elève de l'Espace Danse Wargnier) ©Arts au pluriailes

 

L’association Arts au pluriailes espère lancer un nouveau mouvement culturel en Guadeloupe, celui des Créations Nomades. Le principe est simple, permettre à des artistes de sortir de leur discipline, de leur insularité, le temps d’un processus de création. La première nomade a eu lieu au mois d’avril à New-York dans le quartier de Brooklyn. Joelle Fifi, artiste Guadeloupéenne et présidente de l’association Arts au pluriailes, à l’initiative de ce projet, a donné rendez-vous au public le samedi 5 mai au Mémorial ACTe pour un retour d’expérience.

 

« Ce fut un moment magique, d’intention, de rencontre, de pédagogie. » lance en préambule Joëlle Fifi expliquant que « le but était de donner envie aux artistes de Guadeloupe de partir, de sortir de l’insularité, de rencontrer d’autres artistes de créer des passerelles artistiques. » Artiste invité, le photographe Christian Bordey, a « trouvé cette démarche d’une énergie très intéressante. » Avant d'ajouter avec un regard très enfantin, « l’importance d’être entouré d’œuvre d’art. J’ai appris cela à New-York. » Durant une semaine, les 8 artistes ont rencontré le gratin de la danse New-Yorkaise, voire mondiale, en la personne des chorégraphes Cécilia Marta et Nathan Price. « Cette première création nomade avait pour leitmotiv la danse. Cela a permis aux artistes, danseurs ou non, de créer grâce à cette discipline. »

Dans cette résidence très courte - une semaine faute de budget -  trois jeunes artistes guadeloupéens étaient du voyage. Solenn est danseuse de l’espace danse Wargnier de Basse-Terre et elle décrit parfaitement l’impact que peut avoir ce genre d’échange. « Nous avons été dans une école de danse très réputée, on a suivi des cours avec de grands chorégraphes. Dès que je suis rentrée à l’intérieur de cette école ça m’a tout de suite changée parce que j’ai immédiatement senti l’énergie de ce lieu. »

Lincoln Center

Solenn Etienne au centre, accompagnée de Meï-ly Hanson (à gauche) danseuse à l'espace danse Wargnier également et d'Hélène Wargnier (à droite) devant le Lincoln Center.

Pierre angulaire de cette résidence, Hélène Wargnier, danseuse et chorégraphe a rappelé l’importance pour les artistes guadeloupéens de sortir de leur insularité.

Par ailleurs cette initiative d’Arts au pluriailes est une bouffée d’oxygène pour beaucoup d’artistes Guadeloupéens. “Je me sentais asphyxié à Basse-Terre” déclame Hélène Wargnier qui pourtant est native du bourg. Alors que la culture est en berne dans le chef-lieu et ses environs, la chorégraphe est persuadée que la ville d’art et d’histoire est en capacité d’accueillir des résidences étrangères de la même manière qu’ils ont été accueillis à New-York.

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