Le Carnaval 2015 a connu six semaines intenses. Une saison plus courte que celle de 2014, qui aura invité les groupes à être prêts bien plus tôt. Les thèmes des Jours gras à Basse-Terre étaient déjà connus depuis longtemps, ce qui aura permis aux différents groupes de se préparer en connaissance de cause.
Les cinq derniers jours de la saison s'annoncent comme les plus démentiels. Ainsi seront-ils très nombreux, les groupes et autres formations diverses, à se retrouver dans les rues de Pointe-à-Pitre, ce dimanche gras ; mais également dans le chef-lieu, Basse-Terre, les lundi et mardi gras. Ils proviendront des communes du sud Basse-Terre certes, mais aussi de la Côte-sous-le-Vent, de la Côte-au-Vent, du Nord Basse-Terre, de la région pointoise et de plusieurs communes de la Grande-Terre, voire de Marie-Galante ; sans oublier les membres de certaines disposas présentes sur le sol guadeloupéen. On veut parler des Haïtiens, des Bretons, des Brésiliens... Pour tous ceux là, la santé de Vaval importe plus que tout dans cette société dominée durant les premières semaines de l’année par le rire, la joie, les danses, les chants, la musique, les costumes multicolores, le défoulement...
UN CARNAVAL DE BON NIVEAU
Chaque année, il est permis d'assister à l'augmentation du nombre de groupes, alors que les prestations sont de plus en plus de qualité. Mais plus ça va, plus les carnavaliers se rendent compte que leur expérience ne suffit plus au carnaval. A leur avis, il faudrait que l’organisation, qui montre quelque peu ses limites, reflète bien le bon niveau de ce carnaval. Des dispositions seraient donc à prendre, soit en terme d’encadrement, d’accompagnement des groupes, de formation des cadres, d’éclairage du circuit... Soit en terme de sécurité, tout simplement. Les choses se vérifient et se confirment de plus en plus : il n’est plus possible de procéder en amateurs, comme les années précédentes, pour ne pas se diriger tout droit à l’échec.
Des responsables de groupes indiqueront qu’il faudra franchir un autre pallier. On ne peut plus faire l’impasse sur l’investissement humain, logistique et financier. Autant dire que l’implication dans le carnaval se doit d’être à la dimension de la fête. Faudrait-il ainsi que les services municipaux soient opérationnels le Mardi-gras, car il est devenu impossible que les carnavaliers, à eux seuls, puissent s’occuper d’une si importante manifestation. La police, les agents de sécurité, la gendarmerie, etc., devraient tous jouer le jeu, totalement, en proposant notamment des parcours de délestage. Les moyens doivent être d’une ampleur conséquente, à la hauteur de la prestation des groupes et de la participation de la population...
{AG rootFolder="/images/sampledata/" thumbWidth="120" thumbHeight="120" thumbAutoSize="none" arrange="priority" backgroundColor="ffffff" foregroundColor="808080" highliteColor="fea804" frame_width="500" frame_height="300" newImageTag="0" newImageTag_days="7" paginUse="0" paginImagesPerGallery="10" albumUse="0" showSignature="0" plainTextCaptions="0" ignoreError="0" ignoreAllError="0" template="classic" popupEngine="slimbox"}carnaval2015{/AG}