Société

jeudi, 20 juin 2013 04:20

Cuba, à la pointe des recherches contre le cancer, créé quatre vaccins pour combattre la maladie

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), chaque année, 8 millions de personnes meurent dans le monde du cancer. Notre confrère, Canada Santé, nous révèle que Cuba avait développé quatre vaccins conter différents types de cancer.

Déjà en 2012, Cuba avait breveté le premier vaccin thérapeutique contre le cancer du poumon au niveau mondial, la CIMAVAX-EGF. Et en janvier 2013, on annonçait le Racotumomab.

Des essais cliniques dans 86 pays démontrent que ces vaccins, bien qu’ils ne traitent pas la maladie, obtiennent la réduction des tumeurs et permettent une étape stable de la maladie, en augmentant l’espérance et la qualité de vie.

Le Centre d’Immunologie Moléculaire de la Havane est le créateur de tous ces vaccins. Déjà en 1985 a été développé le vaccin de la méningite B, unique dans le monde, et plus tard, d’autres, comme ceux qui combattent l’hépatite B ou la dengue. En outre, il fait des recherches depuis des années pour développer un vaccin contre le VIH-SIDA. Un autre centre étatique cubain, les laboratoires LABIOFAM, développe des médicaments homéopathiques aussi contre le cancer : c’est le cas du VIDATOX, élaboré à partir du venin de scorpion bleu.

Cuba exporte ces produits pharmaceutiques à 26 pays, et participe dans des sociétés mixtes en Chine, au Canada et l’Espagne. Tout ceci casse complètement un stéréotype très étendu, renforcé par le silence médiatique sur les avances du Cuba et d’autres pays du Sud : selon lequel la recherche médico-pharmaceutique d’avant-garde se produit seulement dans les pays appelés « développés ».

On peut se réjouir que Cuba obtienne un rendement économique de la vente internationale de ces produits pharmaceutiques. Toutefois, sa philosophie de recherche et commercialisation est aux antipodes de la pratique patronale de la grande industrie pharmaceutique.

Le Prix Nobel de Médecine Richard J.Roberts dénonçait récemment que les fabricants orientent leurs recherches non à la guérison des maladies, mais au développement de médicaments pour indispositions chroniques, beaucoup plus rentables économiquement. Et il indiquait que les maladies propres des pays les plus pauvres, par leur basse rentabilité, ne donnent simplement pas lieu à des recherches. Pour cette raison, 90% du budget pour recherche est destiné aux maladies de 10% de la population mondiale.

L’industrie publique médico-pharmaceutique du Cuba, étant l’une des principales sources de devises pour le pays, est régie par des principes radicalement opposés.

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