Culture

mercredi, 27 février 2019 21:50

Éclats d’îles : Paris accueille l’art guadeloupéen de qualité

Antoine Nabajoth sera une des vedettes de cette exposition dont l’objectif est de « valoriser la richesse créative » de ces territoires de la France d’Europe, « marquée par un trop grand déficit de visibilité. Antoine Nabajoth sera une des vedettes de cette exposition dont l’objectif est de « valoriser la richesse créative » de ces territoires de la France d’Europe, « marquée par un trop grand déficit de visibilité.

Six artistes guadeloupéens exposent au 24Beaubourg, à Paris, jusqu’au 15 mars, du mardi au samedi, de 13 à 19 heures, dans le cadre du projet Éclats d’îles volume 3.

Guy Gabon, Samuel Gélas, Antoine Nabajoth, Bruno Pédurand, Richard-Viktor Sainsily et Charles Chulem-Rousseau ont en commun leur talent d’artiste plasticien. C’est ce talent-là qu’ils vont exposer à partir de ce jeudi 28 février et jusqu’au vendredi 15 mars, 24 rue Beaubourg, à Paris 3e, à l’occasion d’Éclats d’îles. L’initiative est à mettre à l’actif de la Région Guadeloupe. Le vernissage aura lieu demain de 18 à 21 heures, sous le parrainage de Maryse Condé, prix Nobel alternatif de littérature. 

UNE OPÉRATION EN TROIS ACTES
Ce rendez-vous artistique est le troisième volet d’une opération en trois actes. Le premier a eu lieu du 26 avril au 9 mai 2018 à la galerie A2Z, à Saint-Germain-des-Prés. Environ 700 visiteurs avaient pu admirer les œuvres de Joël Nankin, Alain Joséphine, Anaïs Verspan, Nicolas Nabajoth,  Ronald Cyrille et So Aguessy Raboteur. Le deuxième avait trouvé son espace au 24Beaubourg, du 11 au 23 octobre 2018. Les œuvres de François Piquet, Philippe Thomarel, Marielle Plaisir, Jean-Marc Hunt et Schuck One en avaient été les vedettes. 

DES TALENTS AU RENDEZ-VOUS
Pour ce troisième volet les têtes ont encore changé mais les talents sont toujours au rendez-vous.
Guy Gabon. Les expérimentations protéiformes font son originalité. Ses créations prennent appui sur le land-art, l’éco-design,  le cinéma, le graff végétal et le graffiti inversé.
• Samuel Gélas. Ce diplômé de l’École nationale supérieur d’Arts de Paris-Cergy associe sa démarche picturale à la figuration narrative et au pop-art dans une forme à la fois ludique, poétique et critique du monde.
• Bruno Pédurand. Ce natif de Pointe-à-Pitre, qui s’est installé à Fort-de-France, a fait le choix d’ancrer son œuvre dans l’histoire de son peuple et dans la réalité sociale antillaise dont il dénonce certains aspects. Et, pour cela, il utilise à la peinture, la vidéo, la lumière et le son, tout en réalisant des installations.
• Richard-Viktor Sainsily. Doté d’une solide formation artistique universitaire, il s’est construit un beau parcours international. Depuis plus de 30 ans, il thématise son art dans une démarche subversive de déconstruction de la mémoire collective façonnée dans l’histoire douloureuse de la colonisation, du génocide amérindien et de la traite négrière. 
• Charles Chulem-Rousseau. Photographe de talent reconnu à l’international, il puise son inspiration dans les faits contemporains de sa terre natale mais aussi dans le patrimoine et l’histoire, pour exprimer sa sensibilité.
• Antoine Nabajoth. Transmettre, c’est sa passion et son atelier d’art des Abymes en est la preuve. Quant à son inspiration il la puise dans ses souvenirs de jeunesse et dans une réalité sociale et culturelle qui a rythmé sa vie et l’évolution de la Guadeloupe.

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