Société

jeudi, 28 novembre 2013 09:34

Un regard sur la Violence perpétrée par la jeunesse en Outre-Mer Spécial

La jeunesse antillaise, plus spécialement celle de la Martinique et de la Guadeloupe, a perdu ses repères et ne jure plus que par l’individualité et l’égoïsme ! Dans quel monde vivons-nous et, surtout, où allons-nous ? Au rythme où avancent les événements, nous n’aurons bientôt plus rien à envier aux grandes mégalopoles du monde dans lesquelles la criminalité a tendance à se banaliser.

Pour ne pas arriver à ce stade d’évolution du « chacun pour soi et Dieu pour tous », il serait peut-être temps de se poser les bonnes questions pour comprendre ce qui peut amener les parents d’enfants mineurs à les laisser livrés à eux-mêmes, au point de ne plus discerner les notions de « permis » et « d’interdit ». Pourquoi la plupart des parents sont-ils démissionnaires au point de ne plus s’occuper de leur progéniture ? Et que dire de ces adultes qui n’hésitent plus maintenant à tuer pour s’accaparer ce qui ne leur appartient pas ? Où est la conscience de l’individu qui refuse d’intégrer un système qui, malgré tout, tente de le protéger contre toute tentative de dérive ?

La société antillaise serait-elle plus laxiste que n’importe quelle autre société au point d’essayer d’acheter la paix sociale en distribuant à tour de bras des aides financières sans pour autant s’attaquer à la racine du mal ? Le manque de perspectives d’avenir pour la jeunesse, adulée et crainte à la fois, l’augmentation du chômage, la soif d’enrichissement, le désir du paraître, l’argent facile peuvent-ils justifier cette recrudescence de violence exponentielle ?

Par ailleurs, serait-il juste de sévir systématiquement lorsque la violence se manifeste quelque part ? N’oublions pas que nous sommes dans un état de droit !!! Parallèlement à cette constatation doit-on limiter certaines libertés publiques  pour pouvoir contrôler un tant soit peu ces « éléments perturbateurs » qui gangrènent notre société antillaise ? Il n’est plus temps de se lamenter sur son sort et de se dire qu’il faut faire quelque chose pour retrouver cette paix sociale que tout le monde appelle de ses vœux.

Quelques inconscients avanceront, sans doute, que c’est la faute à la mondialisation si les gens s’entretuent pour assurer leur place au soleil et vivre aisément. Est-ce également la faute de la mondialisation si la plupart des délinquants qui sévissent dans nos îles sont en rupture de ban et ne possèdent ni expérience professionnelle ni diplômes pour s’assurer un avenir dans la société antillaise ?

La vie en marge de la société, choisie ou imposée, est  sûrement en lien avec le vécu de l’individu qui commet des délits et qui n’a cure de connaître la portée de son geste, à plus forte raison lorsque l’acte commis est grave et dont la conséquence est irréversible !!!

Le temps de la réflexion est passé ; sans doute faut-il s’atteler à la tâche et trouver des solutions pérennes qui satisferont tous les bords…

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