Société

vendredi, 22 novembre 2013 10:57

Sauvons l’Université Antilles-Guyane de l’action des casseurs

Il est grand temps de prendre le dossier de l’Université Antilles Guyane au sérieux si ce n’est trop tard .Des casseurs ont frappé, veulent  la démanteler sous l’œil approbateur et avec la complicité de la Ministre des universités Geneviève Fioraso qui voulant faire preuve d’autorité rappelle de façon péremptoire sa décision de « renforcer l’autonomie du Pôle universitaire de Guyane d’une part, et engager les étapes conduisant à une université de plein exercice ». Et d’ajouter  immédiatement que « l’évolution du pôle martiniquais et du pôle guadeloupéen de l’Université est entièrement ouverte ».

Mais ouverte sur quoi comme l’a si bien dit le député Alfred Marie Jeanne .Sur le partage des lambeaux ? Quelle irresponsabililté qui crée déjà une rivalité insupportable entre la Guadeloupe et la Martinique , qui met en doute pour ne pas dire plus la parole de l’état car la ministre elle-même déclarait en Mai dernier que les regroupements relevaient du bon sens ., que « les regroupements donneront une plus grande visibilité aux universités… » « qui sont des pastilles vues de Shanghaï »,que « nous devons regrouper nos forces… et favoriser la coopération au lieu d’une compétition qui ne rime à rien ».On en est loin .

Pourquoi aujourd’hui revient- on sur ce principe non seulement logique, mais essentiel ? La réponse se trouve dans l’analyse qu’en fait le Député Alfred Marie Jeanne qui dit ceci : « Pour se donner bonne conscience certains thuriféraires ajoutent à la confusion ambiante. Ils confondent volontairement droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et consolidation des solidarités existantes. Ces deux droits ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Et c’est un indépendantiste qui le dit, car je ne suis pas un indépendantiste nombriliste.

"J’ai toujours considéré", conclut-il,  "l’UAG comme un patrimoine commun à préserver et un atout commun à fructifier. "

Bien dit, et c’est le sentiment de milliers d’étudiants dans la rue depuis près d’un mois sans que cela ne gène au Ministère dont le travail aujourd’hui est de rassembler ce qui est épars, de renouer le dialogue, de mettre à plat les malentendus Point besoin de chaperons et d’officiers ministériel pour ce faire .L’Université a 40 ans et elle est majeure. Il y a urgence à renvoyer les casseurs dans les cordes.

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