Société

jeudi, 05 septembre 2013 05:43

Guadeloupe - L'uniforme, la force de l'État n'arrêtent pas les gestes meurtriers. L'auto défense est diffuse. Spécial

C'est un triste chiffre. Trente-sept meurtres dans le département depuis le début de l'année. Tous les records sont battus selon le Procureur de la République. Le département Guadeloupe est devenu le plus criminogène de France.

Alors que les actes de violence se multiplient dans ce département français, la population locale multiplie les appels au secours, qui restent pour le moment lettre morte.

Quels sont les départements français dont le taux de chômage défie les lois de la statistique? Les mêmes, que ceux dont la délinquance est la plus forte. Cherchez l'erreur!

Quels enseignements tirer de ces chiffres ? Trêve de laxisme, d'angélisme, d'impunité. Il faut « durcir le jeu ».

Car la situation a largement dégénéré. Elle a atteint un paroxysme tel que plus personne ne doit rester silencieux. D'ailleurs, les Guadeloupéens ne savent plus à quel Saint se vouer.

Le pays est en train de devenir fou. Les armes, la drogue, l'alcool, la prostitution et la violence ont gagné.

Aujourd'hui, les guadeloupéens ont peur. Ils se sentent abandonnés malgré le fait que leurs élus prennent la parole sur un sujet dont on imagine facilement qu'il embarrasse la France et son gouvernement.

Pendant ce temps la situation continue de se dégrader. L'insécurité s'est diffusée sur l'ensemble du territoire. Le modèle de prédation avec violence et atteintes aux personnes se banalise, que ce soit en milieu urbain ou dans l'intérieur des terres.

Des meurtres odieux, de plus en plus rapprochés, des actes de violences se multiplient faisant monter la colère et l'indignation dans la population. La tentation de l'auto défense est diffuse et une réponse s'impose pour empêcher cet engrenage dangereux.

La liste est longue, monstrueusement et dangereusement longue dans ce déchainement infernal de délinquance. Sous l'emprise de l'alcool et de la drogue, elle agit.

Quoique disent les moulins à vent, soyons moderne les éoliennes, l'état est indolent. Son incurie est si évidente que les guadeloupéens sont en droit de se demander s'ils sont des citoyens français comme les autres et s'ils méritent qu'on laisse leur terre devenir une zone de non-droit.
Ces interrogations urgentes appellent des réponses. On les exige même au nom d'une certaine idée de la République.

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