Cette nouvelle nous interpelle et nous invite à la réflexion …
Notre jeunesse en manque de repère serait aussi l’appât idéal pour toutes sortes de dérives sectaires, religieuses et autres... Peut-être aussi des futurs Mérah ??? Mais que se passe t-il dans les cités des banlieues et jusque dans les territoires d’Outre-Mer ?
La presse n’a eu de cesse de relater les faits de violence, le marché noir de la drogue, les enfants guetteurs à la solde des dealers et toutes les sordides histoires liées aux banlieues françaises à Paris, à Marseille, à Bordeaux, à Toulouse … Nous croyions alors notre jeunesse d’Outre-Mer loin de cette réalité qui nous rattrape et nous saute à la figure telle une gifle infligée par un traite ! La conscience aiguisée car nous avons tous en mémoire l’insoutenable histoire du Djihadiste Mohamed « Mérrah » qui a tué des enfants sans défense, des hommes de confession juive, des militaires et aussi il a condamné à la chaise roulante un jeune militaire Guadeloupéen pour le reste de sa vie…
La surprise et la consternation passées nous nous interrogeons sur cette dérive qui cueille nos enfants. Ce n’est pas tant les confessions religieuses qui nous choquent car en France on est libre, mais ce virage à 90° opéré par les « convertis à l’Islam radical » soit à la sortie de prison, soit par la pression exercée par un tiers sur cette jeunesse désœuvrée et vulnérable nous laisse pantois.
Ces jeunes devenues des proies faciles sont prêts à tuer ou à mourir ils sont devenus des menaces pour leurs parents, amis et pour la France leur patrie !

Le 22 juillet dernier Outremer 1ere Guyane relatait le calvaire d’un père Guyanais , je cite « il raconte le parcours de ses deux fils, aujourd'hui âgés de 30 et 22 ans, et leur conversion progressive à l'islam radical. L'aîné, Nicolas, devenu Abou Abdel Rahman invite les musulmans à quitter la France pour venir combattre à leurs côtés. Il demande également à François Hollande de se convertir à l'Islam et d'arrêter de combattre les musulmans dans le monde. C'est Nicolas, qui a grandi aux côtés de sa mère à Toulouse le premier à s'être converti. Depuis il n'a de cesse d'inciter sa famille et son entourage à basculer dans l'islamisme radical. Et lorsque Jean-Daniel son jeune frère qui vit en Guyane avec ses parents vient le rejoindre dans l'Hexagone pour des congés, il bascule à son tour. "Sous prétexte de passer un BTS de comptabilité, Jean-Daniel veut à tout prix rester à Toulouse". La famille s'inquiète de l'influence néfaste de Nicolas, impose des restrictions et leur interdit de partager le même toit. Rien n'y fait. Un soir de Noël, Jean-Daniel leur apprend sa conversion à l'Islam. Un islam qui s'avèrera radical. «Ils nous faisaient la morale en permanence en nous disant qu’il était interdit de boire, de fumer et de manger du porc. Ils critiquaient les femmes qui sortaient les bras et le visage découverts», raconte leur père dans Libération.
Depuis leur départ pour la Syrie, Gérard le père a ses fils au téléphone une fois par semaine. Ces derniers tentent encore de le convaincre de les rejoindre. Ils l'ont aussi également informé de leur volonté de mourir en martyr. Et Gérard craint le pire. Lorsque des journalistes de France 2 lui demandent s'il pense ces fils capables d'actes terroristes il se décrit comme "lucide". "Je ne voudrai pas être le parent de monstres, mais aujourd'hui, je ne peux pas vous dire non".
Ce reportage conforte notre cri d’alerte car la prise en compte de cette problématique est urgente par le Gouvernement d’autant que ce mal tant dénoncé par certains écrivains ne figurent dans un aucun programme électoral. Les raisons à ce phénomène néfaste sont multiples, la « ghettorisation » des populations d’Outre-mer dans les cités « loin des yeux et près du cœur », plus de 50% des jeunes sont au chômage en Outre-Mer et dans l’hexagone Les « mesurettes » qui leur sont proposées ne sont qu’un pansement de fortune sur une jambe de bois… Si rien n’est fait, rien n’est proposé le mal des banlieues porté par une jeunesse laissée en marge de la société trouvera son apogée dans véritable explosion de haine et violence qui germent dans la cocotte minutes des banlieues et de l’Outre-Mer prête à exploser au moindre de « hep ! ».
En visite à Bordeaux notre correspondante s’est infiltrée dans la communauté musulmane locale afin d’y recueillir quelques avis. Pour préserver leur anonymat, les prénoms ont été modifiés :
Alex, 39 ans originaire de Nouvelle Calédonie, s’est converti à l’Islam depuis l’âge de 23 ans, ses parents lui ont pourtant inculqué une éducation religieuse catholique rigoureuse… Au sortir de l’adolescence il a eu l’occasion de lire le Coran et a été très touché par la manière dont sont traités les sujets et aspects de la vie quotidienne comme par exemple la gestation de l’embryon humain. Pour lui sa conversion à l’Islam est la continuité de la chrétienté. Aujourd’hui marié à une française athée, il n’a jamais tenté de la convertir et sa pratique de l’Islam n’a jamais nui à leur amour… Parents de 2 jeunes enfants, ce couple atypique ne place pas la religion au centre de sa vie, mais s’efforce d’inculquer des valeurs essentielles à sa descendance... A la question « Que pensez-vous de l’appel au Djihad ? Quelle en est la réelle signification ? », Alex fronce un peu les sourcils, l’air soucieux en répondant : « je ne conçois pas la religion à l’intérieur d’une communauté mais comme quelque chose d’individuel, Dieu est seul juge donc le Djihad s’applique à l’individu ; c’est un appel à combattre, certes, mais à combattre les démons intérieurs, selon moi ».
Annick, elle a 31 ans, originaire de la Guadeloupe, elle s’est convertie à l’Islam par amour, elle a épousé un musulman y a trouvé son compte un certain temps puis y a renoncé quelques années plus tard tout comme à son mariage : « Trop de dictature, nous confie-t-elle, trop de restrictions… ont mis fin à mon union avec Abdel… Je suis femme et mère aujourd’hui et je trouve que le Coran a trop tendance à assouvir la femme, je ne serai jamais une soumise et je ne me laisserai jamais lapider sous quelque prétexte qu’il soit… Ma fille a aujourd’hui 8 ans, je ne souhaite pas placer l’Islam dans l’éducation que je lui donne, il faut qu’elle garde les pieds sur terre et une certaine force de conscience pour affronter l’avenir… »
Dans le centre de la Ville de Bordeaux, vit une forte communauté musulmane, à chaque coin de rue on trouve une échoppe incitant les femmes à se voiler de la tête aux pieds… Bon nombre d’articles entourés de livres de propagande sont sur l’étalage au vu et au su de tous ! C’est une religion hypocrite, nous affirme Léah 23 ans d’origine marocaine… : « Quand je vais en vacances au Maroc, les femmes de ma famille me pointent du doigt à cause de ma culture trop européenne à leur goût, et tentent par tous les moyens de me placer sur le « droit chemin » de l’Islam… Mais quand je les regarde, je les trouve malheureuses et pathétiques, je dois pourtant les respecter car ce sont des femmes fortes et l’amour de la famille est une valeur universelle… Je vis à Bordeaux depuis ma naissance et j’ai fait le choix de ne pas suivre la religion de mes parents, je m’efforce de garder une conduite à peu près convenable mais à mon âge j’ai envie de découvrir tellement de choses… On n’a pas tous les jours 20 ans et j’avoue que j’aime m’amuser et passer du bon temps entre amis, que mes goûts vestimentaires ne coïncident pas avec ceux de mes parents, mais je me considère comme une jeune femme moderne… »

Léah entretient une relation avec un jeune martiniquais de son âge qui poursuit ses études dans la région, elle envisage d’avoir des enfants métis mais appréhende la réaction de sa famille…
Quelques jeunes rencontrés sur l’avenue Ste Catherine (la plus longue avenue marchande d’Europe) ont bien voulu nous donner leur avis sur les récents évènements de Trappe, le rôle du réseau Al Qaïda dans le monde entier et leur sentiment sur l’avenir de la France…
Guillaume, 34 ans, français de souche, fils de vigneron s’insurge contre les médias qui diabolisent la religion musulmane : « Aux infos, ils nous racontent tout et n’importe quoi, parfois j’ai l’impression que ce sont les américains qui sont à la tête d’Al Qaïda, je n’ai jamais cru aux attentats du 11 Septembre ; la France, quant à elle a créé son Ben Laden de l’hexagone en la personne de Mohamed Merah et tout le monde a maintenant pour cible les musulmans quels qu’ils soient ».
Au sujet du Niqab ou de la Burqa, Jeff, 29 ans s’exprime : chacun a le droit de vivre sa foi selon ses principes, mais qu’on ne nous impose pas la vue de ces femmes voilées des pieds à la tête, qui semblent errer dans la ville par 40°, comme des zombies… Cela me choque de les voir ainsi recouvertes marchant à côté de leurs époux qui, eux, portent allègrement bermuda et débardeur ! Je ne comprends pas la place de la Femme dans l’Islam… »
Marion, 21 ans, originaire de Cayenne s’est jointe à la conversation et nous donne son avis sur le port du voile : « Le voile c est personnel si tu le portes ça te regarde personne ne doit te forcer à le porter ou l’enlever… est-ce qu’on force les catholiques à enlever leur croix ou les indous à retirer leur saris ? Ma meilleure amie est malienne, sa mère porte le voile et le pagne, je trouve ça très beau, ça fait partie de leur culture… Est ce que la France veut uniformiser les gens ? Tous en costume-béret et en louboutin ? Non mais allô quoi ! Où sont la liberté, l’égalité et la fraternité ? Si ma meilleure amie souhaite un jour porter le voile comme sa mère et sa grand-mère, cela ne changera rien à notre amitié… Le monde veut trop nous imposer une pensée uniforme, en fustigeant l’islam… Pendant des années la télévision nous a assommé avec les chorales du type « les petits chanteurs à la croix de bois », personne ne leur a fait la guerre à eux et pourtant c’est de la pure propagande… Personnellement, la seule chose qui me choque dans l’Islam c’est l’extrémisme, ils font la guerre au nom d’Allah !
Vers quoi tend la jeunesse finalement ? Et plus particulièrement la jeunesse ultra marine ? Pourquoi nos jeunes sont ils si influençables ? Par souci d’intégration à leur arrivée sur le sol « métropolitain » ? Désœuvrement ? Perte de repère, perte d’identité… Ce qui est sûr c’est que toutes ces dérives n’augurent rien de bon dans la construction de France de demain.
© Photo : Maïty Freeman




