Vous avez déclaré lors du voyage du Premier ministre aux Antilles ; c’est la première fois que les Outre-mer se sentent respectés voire aimés…
J’ai été dans l’opposition pendant dix ans et j’avais le sentiment que pour la moindre petite chose qu’il fallait franchir des montagnes. Aujourd’hui on ouvre les portes, on ouvre les choses et on ouvre la discussion. Et la chose est d’autant plus méritoire qu’en période de crise de finances publiques où les moyens nous sont comptés, on donne une meilleure place à ces territoires d’outre-mer. Et je crois pouvoir dire que cela est reconnu par les partenaires. Ce serait encore mieux si la croissance revenait. Ce n’est hélas pas le cas mais nous faisons pour le mieux. Toutes proportions gardées et toutes choses égales par ailleurs, ce gouvernement fait bien et fait mieux. Autrement et davantage.
Bien, mieux, autrement, davantage… On ne s’attend pas à entendre autre chose d’un ministre en exercice…
Je ne serais pas là si je devais mentir et me renier. Ce que j’ai dit dans l’opposition, c’est ce que je fais aujourd’hui et c’est d’ailleurs la feuille de route du Président de la République.
Elie Domota* a qualifié « d’attrape-nigaud » l’arbitrage du premier ministre sur la défiscalisation et le bouclier qualité-prix…
Vous croyez que le référent, c’est monsieur Domota ? Vous avez déjà vu monsieur Domota d’accord avec quelque chose ? Il est anti système, anti français et je crois anti élection. Il est dans son rôle. Je ne commente pas les propos de monsieur Domota.
* Secrétaire général de l’UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe), porte parole du LKP (Collectif contre l’exploitation outrancière), Elie Domota a été l’une des figures marquantes de la grève générale qui a touché la Guadeloupe en janvier et février 2009 contre la vie chère.




