Les pays soviétiques étaient des prisons pour leurs peuples avec la complicité des intellectuels Français. Nos fonctionnaires socialistes auront réussi, paradoxe, à faire une politique en opposition avec leur « européanité » et leur universalité, construction intellectuelle, « hors sol », chez eux.
Combien de communistes russes sont morts victimes de leurs illusions, broyés par une machine folle coupée de la réalité ? Salutairement, l'union européenne leur complique les choses, il n'est plus possible de recréer le mur de Berlin et encore moins la ligne Maginot. Que sont les politiques devenus, ceux qui portaient un souffle vivifiant qui conduisaient à un monde meilleur, celui des trente glorieuses par exemple, les dernières de notre riche histoire ? A t-on perdu notre imagination constructive ? Sommes-nous réduits à appliquer des recettes éculées, des constructions intellectuelles sans prise sur la réalité ?
Arrêtons de nous fermer sur nous-même ouvrons nous au monde ! La France est soumise à une double dynamique mortifère. D'une part, les capitaux et les jeunes cadres s'expatrient, d'autre part, les déshérités, qui n'ont pas encore assimilé où se situait la prospérité… Ce jeunes débutent leur vie professionnelle et sont mal acceptés dans notre pays en crise économique et d'identité. Un pays qui fait fuir ses concitoyens est un pays en danger. La France qui a accueilli tous les persécutés des gouvernements autoritaires pour ne pas dire des dictatures du monde doit s'interroger sur cette fuite de ceux de nos compatriotes qui en ont la possibilité.
En période de crise, il faut faire des sacrifices, le temps de remettre le pays sur les rails de la prospérité. Les sacrifices sont nécessaires mais ils ne seront acceptés que s'ils sont accompagnés de l'inversion du flux hémorragique des capitaux et des élites.
Où est passée la France qui attirait les étudiants étrangers et les capitaux ?
Le courage politique est de faire confiance à ses concitoyens, de les libérer des contraintes administratives sclérosantes et de ne pas les spolier. Un état n'est pas riche par lui-même, il n'est que l'organisateur des services à la société. Il doit s'adapter aux moyens que lui procurent ses habitants. Les politiques, en contact étroit avec leurs compatriotes donnent des orientations que les fonctionnaires, avec leurs compétences spécifiques mettent en œuvre. La confusion des genres est catastrophique. La richesse est celle des habitants, pas celle de l' Etat. Un Etat riche, dépensier et prédateur sur une population exsangue est une catastrophe annoncée.
Il faut inverser le processus en marche, adapter les dépenses de l'Etat à la capacité contributive des habitants. Apporter des services autrement et moins coûteux est possible. Le Gouvernement de fonctionnaires actuel peut-il seulement l'imaginer ?




