Société

mercredi, 09 juillet 2014 16:26

Brésil : De la fessée aux dures réalités

Une claque, une fessée, une humiliation. Le Brésil a pris une rouste point. Avec un score très sévère, quasiment un score de babyfoot. D’ailleurs M.Scolari aurait dû se rappeler qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Pour cela il avait axé toute la tactique de son team autour d’un seul joueur Neymar. Hélas, il n’a pu présenter une autre copie face aux allemands.

Et aujourd’hui  la question qui fâche est surtout, lorsque l'on prend une telle raclée, est-on bien digne d'être en 1/2 finale de la coupe du monde ? Depuis le début de ce beau mondial, le Brésil n'a rien démontré réellement et la punition d'hier soir les met face à leur indigente production. Si les Pays-Bas les rejoignent pour la finale de dimanche, c'est à nouveau la suprématie du football européen qui sera démontré

La Manschaft a ramené toute une nation à plus d'humilité dans la pratique sportive. Les fanfaronnades des uns, les pleurnicheries d'un Neymar, l'exclusion d'un autre pour une faute impardonnable à ce stade de la compétition autant de signaux d'un manque de professionnalisme certain dans cette équipe brésilienne. A ce niveau cet amateurisme se paie cash. En équipe soudée, sûre de son fait et en grande professionnelle la Manschaft a parfaitement joué sa partition. Sans présupposer de l'avenir, cette équipe allemande présente des qualités qui peuvent lui permettre légitimement d'aborder l'épreuve finale en confiance.

Clap de fin donc pour le Brésil.

L’histoire est cruelle, presque un but par milliards dépensés. Les brésiliens, comme les autres vont revenir à la dure réalité. Le rêve n’est plus. Attention au retour de bâton.

Les Brésiliens des classes pauvres et moyennes, malgré leur frustration de ne pas voir d'amélioration de leur niveau de vie, ont dû accepter de voir circuler des centaines de millions devant leurs yeux. Ils l'ont accepté car ils croyaient en leurs chances de remporter cette coupe du monde qui représente tout pour eux.


L'échec subi, et ce score hallucinant, les ramènent à la dure réalité. L'exaspération qu'ils avaient bien voulu taire jusque-là risque de remonter et pourrait donner lieu à des débordements que le gouvernement pensait avoir pu éviter. L'après -coupe risque d'être chaude.

Le Brésil va pouvoir remiser le foot et s'occuper de ses vrais problèmes.

Au boulot Dilma.

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