Politique

vendredi, 20 décembre 2013 10:43

Contre le spectacle de la vacuité, il faut changer le script, tout le script Spécial

J’ai écouté hier l’intervention du Premier Ministre à la télévision et lu ses propos  dans la presse .J’y ai vu la politique réduite à ses jeux de pouvoir, à ses petites et grandes manœuvres. Si elle demeure avant tout ce qu'elle paraît être , condensé de bruits de couloirs, de petites phrases et de rumeurs -alors il ne reste que le désespoir ou la révolution. Combien  continue d'espérer qu'elle peut être autre chose que ce spectacle de la vacuité?

C'est vrai : 38 ministres. Et on en connait combien ? On nous parle pourtant régulièrement d'un gouvernement "resserré", "de combat", Mais après les déclarations d'intention, le plus souvent pré-électorales, il y a les différents courants politiques à remercier. Après l'élection. Ainsi va la vie politique. Et on s'étonne que les citoyens s'en détournent.

Chronique du pouvoir , Chronique de la France , l'un et l'autre ne sont ils pas usés et fatigués d'une même incapacité à se donner un avenir ?

Le problème n'est pas que JM Ayrault n'aurait pas les épaules pour sa fonction mais que les principaux ministres autour le considèrent comme médiocre et sont convaincus d'être capables de faire mieux...Cette ambition liée à la fadeur du personnel politique actuel se retrouve partout, de l'extrême gauche à l'extrême droite: grandes écoles de fonctionnaires, apparatchiks politiques (via la fonction publique territoriale notamment) ou héritages de partis de père à fille. Voilà l'onction aujourd'hui. Petites bisbilles de gros égos, grossière bataille de mesquines ambitions : et la politique, un projet, une vision des solutions possibles aux difficultés présentes, dans tout cela où sont-ils? Hollande avait promis le changement maintenant, auquel les candides amnésiques pouvaient adhérer. En guise de changement, on a droit à un bourbier réjouissant qui révèle l'absence d'envergure de ceux-ci qui se réclament de Jaurès, l'homme qui fut assassiné parce qu'il refusait la fatalité de la guerre.

Pour le reste on  n’est pas sortie de l'auberge! Ce n'est pas en changeant d'acteur que l'on permet le succès d'une mauvaise pièce. Il faut changer le script, tout le script.

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