Politique

jeudi, 03 octobre 2013 10:06

Le Ministère de l’information renait de ses cendres. Quel aveu d’incapacité.

Il était nécessaire de mettre fin à la cacophonie gouvernementale provoquée par des égos surdimensionnés, l'absence totale de ligne gouvernementale et d'autorité, une majorité hétéroclite, et certainement la perspective d'une défaite cuisante aux prochaines élections.

La seule façon trouvée  pour régler le problème, a été  d'interdire, de recadrer et de museler. Aveu d'incapacité totale à diriger 38 ministres qui devront  désormais  soumettre à Matignon  toutes les demandes d’interview pour validation. Tous les propos des Ministres seront soumis à la modération! ça  me rappelle le ministère de l'information  de feu Alain Peyreffitte... sauf qu'Hollande n'est pas De Gaulle !

Ainsi notre Premier Ministre devient un cumulard en étant également Ministre de la propagande  car les soit disant champion des libertés et de la démocratie verrouillent leur appareil politique.
La France deviendrait elle  pire que la Chine sous Mao ?
Nos "responsables", vont passer à Matignon, pour prendre des tickets de parole.....Bientôt gommettes et carambars....Et surveillants dans la cour de récré.....

 Cette fois le gouvernement se charge de valider ou pas les déclarations des ministres ... fini la récréation ... D’ailleurs ce ne sera  plus un conseil de ministres .. ce sera  un conseil de classes ... Jacobinisme naturel  . Il faut tout centraliser, tout contrôler et castrer les audacieux . Ce sera  évidemment plus difficile pour les dames qui avec 50 % des voix vont hurler encore plus fort ! Madame  Tweet a son réseau et les copines aussi .

Le communisme avait inventé "le centralisme démocratique". Ayrault invente le "centralisme politico-médiatique". Des masques pour une dictature soft. Il va bientôt rédiger lui-même le contenu des déclarations de chaque ministre. Le manque d'autorité "naturelle" conduit à ces rigidités dan l'exercice du pouvoir.

Le loup était-il caché dans la bergerie ?
La bête pointerait-elle le bout d'un appendice nasal grand comme le bras qu'à grand peine elle essayait de camoufler dans le foin de la démocratie ? Car on le voit venir. Les ministres ne pourront plus être interviewés que par des journalistes labellisés Elysée et Matignon, et cela c’est inacceptable.

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