De même, il n’est pas sain pour la vie démocratique qu’une même personne puisse rester à la tête d’une collectivité pendant 20 ou 30 ans, il faut au contraire permettre à des femmes et à des hommes nouveaux de partager les responsabilités locales et nationales. Nos institutions doivent être profondément modernisées pour permettre un renouvellement régulier de la classe politique.
Cumulards, privilégiés, profiteurs et quelquefois incapables, les sénateurs ont marqué hier leur opposition au projet. Parce que le cumul rapporte beaucoup à nos bien pensants.
Tous les élus, qu'ils soient dans l'exécutif ou non, ont pour principaux soucis de rendre leur place pérenne, et de préserver leurs avantages...
Allez donc gouverner un pays où les élus refusent le non-cumul des mandats... c'est scandaleux !
Ne comptez pas sur les politiques pour se réformer eux-mêmes.
En revanche, les citoyens peuvent adresser un message clair à la classe politique française, en exigeant par leur vote d’avoir affaire à des candidats qui ne mèneront pas deux ou trois activités politiques, garantissant ainsi d’accorder plus d’intérêt au mandat pour lequel ils viennent aujourd’hui réclamer vos suffrages.
Aux électeurs de prendre le sujet en main, dés les prochaines élections en sortant les cumulards profiteurs. Cette question est récurrente, et le peu d’empressement des « politiques » à traiter ce déni de la démocratie qu’est le cumul des mandats, nous rapproche un peu plus des républiques bananières.




