Cette réunion s’est tenue en réalité autour du projet de loi sur l'avenir agricole qui sera examiné le 30 Octobre prochain.
Pendant 2h30, chacun a pu revendiquer l'importance de l'agriculture dans son département et émettait son point de vue sur la question. L’attaché parlementaire de la Guyane s'est appuyé sur la nécessité d'aider les jeunes guyanais à s'en sortir. En effet, 9 jeunes sur 10 issues de parents non agriculteurs veulent s'installer sur les parcelles. Résultat : ils travaillent deux fois plus en parallèle. Une des solutions proposées : leur fournir une bourse pendant 1 an ou 2 ans (ceux souhaitant travailler dans l'Agriculture). Croulant sur une dette à 2 millions d'euros, la Guyane n'a pas les moyens de soutenir sa chambre agricole.
Mayotte jeune département, tout juste entré il y a 2 ans (le 31 mars 2011) dans la liste des départements DOM rencontre notamment des difficultés. Son avenir agricole reste sombre et son agriculture est à construire. Ayant un statut exploitant agricole inexistant. Les personnes âgées ne pouvant pas partir du département pour laisser la place aux jeunes, le renouvellement des générations reste absent voir non assuré. Un problème s'ajoutant aux problèmes fonciers concernant sa non sécurisation, ainsi qu’à l'absence de sécurité sociale, et du manque de prestation.
En Guadeloupe, et dans les autres départements, le chômage perdure et le L'Agriculture essentielle pour l'économie du pays permet de conserver et de créer des richesses, de lutter contre le fléau du chômage. Les surfaces faibles, et l'exploitation complexe sont aussi à régler. Les retraites complémentaires le plus souvent négligées en Martinique et en Guadeloupe montre une vraie disparité entre la France et les DOM.
Une des solutions phares de cette audition contribuant à l'essor du domaine : est la professionnalisation chez les jeunes agriculteurs. Des formations pourraient être envisagées en vue d'un accompagnement intensif des jeunes d'Outre-Mer. Cette idée commune chez certains élus et reprise par le secrétaire général a pour but d'introduire un supplément d'allocation à l'Agriculture. Leur but : approfondir l'accompagnement des jeunes tout en mettant le point sur l'économie.
En conclusion
Les participants à cette réunion sont unanimes à reconnaître que la culture des produits locaux, la banane, la canne à sucre reste indispensable pour l’équilibre économique des départements. Il semblerait que les populations d’Outre-Mer devraient impérativement restées attachées à sa culture et préférées consommer des produits de son pays, afin de demeurer en harmonie avec l'environnement ?
Cette habitude permettrait de maintenir l'équilibre sur le territoire, au niveau de la santé et dans toute autre chose.
Un renforcement de l'Autonomie financière des Chambres d'Agriculture des DOM a également été envisagé pendant la réunion. Pour Outremerlemag l'enjeu principal reste que les problèmes de l’agriculture en Outre-Mer devront bénéficier d’un traitement équitable par rapport à l’agriculture en France hexagonale.
Quand nous savons que le « cas » Outre-Mer est toujours traité avec les éternels ordonnances qui créent des disparités entre nos territoires et le continent. La difficulté à faire appliquer la même politique agricole qu’en métropole demeure une gageure .
Espérons que notre Ministre de l’Outre-Mer, ancien directeur de la chambre d’agriculture de la Guadeloupe saura faire entendre les préoccupations de tous les agriculteurs de l’Outre-mer. La prochaine réunion de concertation est prévue le 17 septembre.




