Politique

jeudi, 27 juin 2013 05:24

Brèves de la semaine - Numéro 20

Lancement réussi en Guyane
Au centre spatial guyanais, le lanceur Soyouz a effectué sa cinquième mission. C’est à 16h25, heure locale, qu’on décollé mardi 24 juin les quatre premiers satellites de la constellation O3b. Cette constellation, dont le nom signifie « Other 3 billion », comptera au total huit satellites, et fournira les services de télécommunication et de liaison internet très haut débit et à faible coût pour près de 180 pays de la bande équatoriale. Ainsi, grâce à ces engins de 650 kg construits par Thales Alenia Space, les trois milliards de personnes sur la planète qui ne recevaient pas encore l’internet à haut débit en bénéficieront désormais.

Les microalgues  de Nouvelle Calédonie, tout un programme
L’Ifremer et Adecal Technopole répondent à l’appel à projets lancé par le Comitéinter ministériel de l’Outremer, en inaugurant le premier laboratoire calédonien d’études des microalgues.
Le nom du projet : AMICAL (Aquaculture Microalgues en Nouvelle Calédonie). Le but : la création d’une véritable filière de production et d’exploitation des microalgues.
A moins de travailler dans un laboratoire, vous n’avez certainement jamais eu l’occasion de voir des microalgues. Invisibles à l’œil nu, ces petites plantes aquatiques, véritables usines à fabriquer des molécules, ont la faculté de facilité l’épuration des effluents industriels (azote, phospore, etc.).
Elles représentent donc un vrai potentiel de valorisation dans des domaines tel que l’alimentation, la cosmétique, la pharmacie, et surtout le traitement des eaux et la réduction du CO2 et des énergies comme le biogaz et les biocarbures.
Pour clore ce chapitre nous reprendrons les mots de Jean-Paul Cadoret, directeur du Laboratoire Physiologie et Biotechnologie des algues du Centre Ifremer Atlantique à Nantes : « Le développement de ce secteur économique offre de réelles opportunités à la Nouvelle Calédonie ».

Les 25 ans des accords de Matignon célébrés en Nouvelle Calédonie
Le 26 juin 1988, les accords Matignon ont mis un terme à plusieurs années de conflits entre indépendantistes kanaks et loyalistes pro-français en Nouvelle Calédonie. Cette quasi guerre civile a atteint son paroxysme lors de la tragédie de la grotte d’Ouvéa en avril 1988.
25 ans plus tard, expositions, débats et émissions spéciales sont organisés en Nouvelle Calédonie en mémoire de cet accord crucial pour la paix. La « journée souvenir » du 26 juin comme l’appelle Cynthia Ligeard, présidente de la province sud où se trouve Nouméa, marque la réconciliation des deux clans, avec pour symbole fort une immense photographie qui présente la poignée de mains entre Jacques Lafleur, chef de file de la droite non-indépendantiste, et Jean-Marie Tjibaou, dirigeant indépendantiste.

Le plan d’action des RUP
À Bruxelles le climat est tendu. En 2006, les RUP, Régions Ultra-Périphériques,  ont reçu 13 milliards d’euros de crédits européens. Aujourd’hui, des révisions budgétaires sont envisagées. Le commissaire européen Johannes Hahn doit étudier les huit plans d’action 2014-2020 qui lui ont été directement remis par la Réunion et les autres RUP.
En Guadeloupe, la région réclame des fonds plus conséquent pour lutter contre le chômage chez les jeunes. En Guyane, le budget des infrastructures doit être renforcé, notamment pour renouveler les parcs des établissements scolaires. La région Réunion privilégie le développement durable en remettant dix propositions.
Comme l’explique Didier Robert, les RUP sont « sur des sujets comme le développement agricole, tout à fait en phase. Sur cet élément, nous avons un tronc commun entre différentes régions. L’Europe doit être à même de pouvoir laisser les territoires dans le cadre d’une nouvelle réglementation, agir en fonction de leurs orientations, de leurs stratégies et de leurs projets propres ».
Les RUP espèrent avoir une meilleure visibilité auprès de la Commission européenne et assurer une meilleure répartition des fonds européens.


Amitié franco-comorienne
La visite du président comorien Ikililou Dhoinine en métropole a permis aux deux pays de renouveler leurs vœux de coopération pour le futur.
Deux mesures phares ont été prises. La première, qui concerne l’économie, est un document-cadre définissant les axes et les priorités de leur coopération pour la période 2015-2020 qui permettra d’encourager le développement des investissements afin de lutter contre le chômage. La seconde, axée sur le politique, est le remplacement du GTHN, groupe de travail de haut niveau, par un un Haut Conseil Paritaire, HCP, qui aura pour principale mission de proposer des actions concrètes participants à un développement harmonisé, au rapprochement et à la prospérité des quatre îles.

Partenaires

CANGT NORD GRANDE TERRE
CAP EXCELLENCE

Derniers articles

Les + lus

Rejoignez-nous sur Facebook

Recevez les actus par email

Recevez par mail les dernières infos publiées sur OUTREMER LE MAG'

Rechercher