Il est vrai que les Polynésiens, depuis le référendum sur l'Union Française en 1958, ont toujours voté à une large majorité pour le maintien dans l'Outre-mer français.
Pourquoi donc l'ONU se prononce-t-elle aujourd'hui contre l'avis de la grande majorité des principaux concernés ?
Deux réponses à cette question :
-La France s'affaiblit dans le monde, le Pacifique est loin, et les autorités parisiennes ne donnent pas assez de perspectives à ce territoire maritime plus grand que l'Europe.
-Les indépendantistes (un tiers des électeurs) sont donc allés chercher des alliés extérieurs dans les petites théocraties du Pacifique Sud, ces petits états qui sont des satellites de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. La politique de ces deux pays est depuis longtemps expansionniste dans la région, diffusant sa monnaie et ses produits.

Bref : cette manœuvre de l'ONU représente l'action de lobbies qui n'a strictement rien à voir avec l'autodétermination.

D'ailleurs, si l'ONU était vraiment objective, et pour la liberté des peuples, elle devrait proposer des référendums chez les Aborigènes australiens, les Indiens natifs en Amérique, les Mahorais en Nouvelle-Zélande, Hawaï ; les Canaris aux îles Canaries, et pourquoi pas en Corse, en Bretagne, au Pays Basque, etc. Cette initiative cache donc quelques motivations pas très catholiques, d’autant plus quand on voit qui l’a proposé!

Et quelle opacité !
L'ONU des lobbies contre la démocratie. On n'en est pas loin.
Le motif le plus probable à travers la recherche d'indépendance de ces territoires comme la Polynésie Française tient au potentiel immense des domaines maritimes en matière de ressources diverses, et qui doit faire saliver de gros majors financiers, voire mafieux. Pas sûr que la démocratie ait grand chose à voir là dedans.
Quand la Chine dispute un bout d'île au Japon, ce n'est certainement pas que pour y apporter sa manière de cuisiner le riz.

Donc le vote de cette contribution à l'ONU est purement idéologique et absolument pas basé sur les nécessités actuelles et les intérêts des polynésiens. Il est totalement surréaliste.

Y aurait-il une odeur de pétrole que convoiteraient les anglo-saxons ? Il y a là quand même plus de 5 millions de km2 de frontières maritime. Soit. Mais Monsieur Ban Ki Moon devrait s'occuper de la Syrie et autres conflits africains qu'il n'arrive pas à résoudre plutôt que d'embêter la France et les polynésiens.
L'ONU me fait penser à un certain parti politique dont l'organisation s'occupe de faire plaisir à des minorités, au lieu de s'occuper des nombreux problèmes du monde actuel.

Nous n'avons pas fini d'avaler des couleuvres, malheureusement ces couleuvres ne nourrissent pas.