A y regarder de près, on constate que globalement la popularité des présidents dégringole depuis le début de la V° république , avec plus ou moins de régularité suivant les talents démagogiques des intéressés. Serait ce que les partis ne savent plus faire émerger les bons présidentiables ? Et notre constitution n’est elle pas totalement exsangue avec un régime fait pour un homme providentiel qui produit des Iznogoud en cascade et une médiacratie dirigée par l’audience et le commerce des communicants ? Le changement c’est peut-être maintenant et il supposera abnégation et refus du pouvoir personnel.
Une des difficultés sans doute est d’avoir voulu faire croire aux français pendant des années qu’il y avait en France des gentils ( à gauche) et des méchants (à droite ) , au lieu de confronter deux approches politiques des problèmes .Le réveil est difficile , car il n’y a ni gentils ni méchants , ceux qui pensent au peuple et ceux qui n’y pensent pas .Il y a des situations difficiles et des hommes imparfaits pour les traiter , qui défendent des mesures auxquielles ils croient et qui ont toujours leur lot d’inconvénients.
Il est donc peut-être temps d’abandonner la destruction systématique de l’autre, et de s’intéresser aux approches politiques.La leçon vaut bien un fromage. Peut-être.