Que de temps perdu puisque le contexte économique actuel nous impose une réforme portant non seulement sur l’autonomie des universités mais aussi sur leur financement. Aujourd’hui, c’est encore l’Outre-Mer qui trinque. L’ UAG (Université Antilles Guyane) qui a traversé une crise qui a secoué l’institution depuis plusieurs mois, ne semble être au bout de ses peines. En effet, le décret sensé apaisé les tensions pour permettre la rentrée 2014-2015 est en fait une coquille vide. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000029256904&dateTexte&oldAction=dernierJO&categorieLien=id
A tel point que le gouvernement s’est senti obligé de se fendre d’un communiqué pour garantir les engagements de l’Etat. Ainsi, nous citons « Suite à l’article paru dans l’édition de #France-Antilles #Martinique du 18 juin 2014, le ministère des Outre-mer et le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche tiennent à apporter les précisions suivantes :?« Le gouvernement confirme qu’il respectera les engagements qu’il a pris de créer dès 2014 une Université de Guyane de plein exercice et de prévoir les conditions de création d’une Université des Antilles tenant compte des évolutions souhaitées.?Dans cette perspective, le gouvernement a transmis à la présidence de l’Université Antilles- Guyane le projet de décret créant l’université de Guyane afin que le comité technique soit consulté avant signature de ce décret, conformément à la parole donnée par l’État. Le gouvernement a également déjà transmis pour consultation le projet de décret créant l’université des Antilles et le projet d’ordonnance qui précise ses modalités de fonctionnement en indiquant d’emblée sa volonté de faire évoluer les textes à l’issue de la consultation, en fonction des observations qui seront faites.
Par ailleurs, le gouvernement renouvelle son entier soutien à la décision de la présidente de l’Université de tirer les conséquences de l’affaire du #CEREGMIA, notamment en suspendant ses principaux responsables et en enclenchant la procédure disciplinaire prévue à leur encontre. » Des échanges sont prévus dès demain en visioconférence sur les volets juridiques et techniques de ces textes entre le ministère de l’enseignement supérieur et la présidence de l’#UAG.
De qui se moque –ton ? La Martinique et la Guadeloupe vont se partager le « Mammouth » sans la Guyane qui tire bien son épingle du jeu en ayant acquise une université de plein exercice. Un sentiment d’injustice nous taraude l’esprit… Où est le projet de cette nouvelle université de Guadeloupe et Martinique ? Quelle consultation … ? Le combat semble devoir continuer.