A l’échelle de la commune de résidence l’engouement n’est que légèrement plus élevé, avec 66% des sondés qui affirment s’être préoccupés du scrutin. Ainsi, au-delà de leur bassin électoral, les administrés sont attentifs à la situation des autres communes en raison notamment d’un lien avec celles-ci (ancienne commune de résidence par exemple) ou d’un enjeu politique particulier.
Dans les communes où le maire sortant a été battu et dans celles où un second tour a été nécessaire pour élire le chef d’édilité, l’intérêt porté au scrutin est plus fort. Ainsi 73% des électeurs concernés par l’un de ces cas de figure déclarent s’être intéressés aux municipales, contre 64% dans les communes où le maire a été réélu et 62% dans celles où l’élection s’est jouée dès le premier tour.
Parmi les Guadeloupéens qui se sont intéressés aux élections municipales au sein de leur commune, 76% (contre 73% en 2008) ont suivi la campagne électorale et ce principalement en regardant les débats télévisés (70%) et en assistant à des conférences (46%). La part personnes ayant suivi la campagne est plus élevée en Basse-Terre (83% dans la CANBT et 86% dans la CASBT). A l’opposé, dans l’agglomération centre Cap Excellence où les trois maires sortants ont été réélus dès le premier tour, la part de personnes déclarant avoir suivi la campagne n’excède pas 65%.
Enquête QUALISTAT réalisée par téléphone du 3 au 9 avril 2014 sur un échantillon de 502 personnes.