
Elle est –jusqu’au 31 juillet- au coté de Jean-Michel Martial pour défendre « La Loi de Tibi » (http://www.avignonleoff.com/programme/2013/public/L/la-loi-de-tibi-10853/lieu/chapelle-du-verbe-incarne-1156/) au Festival d’Avignon ; Karine Pédurand est une artiste guadeloupéenne à ne pas perdre des yeux. Si son énergie ne laisse pas indifférent, c’est la sincérité et le courage avec lequel elle mène de front ses projets qui frappe.
Outremer Le Mag profite de l’occasion pour vous la présenter.

Gladys Arnaud est comédienne. Obstinément. Passionnément depuis 25 ans. Amoureuse de son métier, la comédienne nous en parle sans ambages et nous dévoile ses projets.
Un gynécée : la grand-mère et la mère. Deux femmes occupées à confectionner un costume de carnaval dans un joyeux bavardage. Une petite fille de trois ans, peut-être quatre regarde émerveillée les tissus colorés et rutilants, les paillettes et les fils d’or. Le père entre en scène, propose des boissons rafraichissantes et se retire. Nous sommes à Fort-de-France dans les années 1970. Le décor est planté, les protagonistes sont là.




Le Mak Boucané, Charenton le Pont.
Un petit restaurant créole qui ne paye pas de mine...
Et pourtant, cette enseigne bien connue de la diaspora antillaise attire les sportifs de haut niveau inscrits à l'INSEP tout proche et les cadres supérieurs qui travaillent dans les grosses entreprises avoisinantes. Un beau symbole de mixité sociale et culturelle!
Un choix patriotique et gastronomique pour Laura Flessel-Colovic, Championne olympique d'escrime qui a toujours faim de sa Guadeloupe natale.
Au menu, petit punch coco consommé avec modération et colombo de cabri dégusté avec appétit. Laura Flessel-Colovic est plus en forme que jamais pour mener son combat contre toutes les formes de discrimination.

Restaurant Les Orchidées à l'hôtel Hyatt
Une adresse chic pour un déjeuner léger, coloré et raffiné, une salade de pousses d'épinard et des tomates cerises, le vert et le rouge, deux couleurs que Béatrice Mélina, peintre coloriste, adore associer.
Le plaisir des yeux et le ravissement des sens aiguisés par une palette de douceurs sucrées que stimule le café noir et gourmand...L'artiste peintre guadeloupéenne est une esthète épicurienne qui traduit dans sa peinture son amour de la vie, son angoisse de la mort et son militantisme.

Paris 16ème
Le Zébra Square, un des restaurants prisés des stars de l'audiovisuel et des artistes en vue ( on y croise, ce jour là, Béatrice Schöenberg et Rokia Traoré), à quelques encablures de la maison de la radio, ex ORTF où a commencé la grande Histoire de la télévision.
Dans cette ambiance très cocooning, Marijosé Alie, figure de France Télévisions, journaliste rebelle et chanteuse bouleversante se révèle dans toute sa vérité et sa féminité.
Au menu, un tartare de thon et de l'eau minérale, une alimentation saine, un des secrets de la plastique irréprochable de Marijo.

Dès son plus jeune âge il souhaitait déjà être un guide, imaginez qu’il avait déjà l’âme remplie de lumière. « Je voulais devenir prêtre » déclare t-il « quand j’étais petit, j’ai le souvenir que chez nous aux Antilles le Prêtre représentait un être de confiance, celui à qui l’on confiait une partie de sa vie, celui qui nous aidait sur le chemin de la vérité, du partage, de la communion ».?Peut-être est-ce ce qui explique encore sa sobriété, son apparence vestimentaire, bien que l’on répète souvent que « l’habit ne fasse pas le moine ». La « tenue (toujours) noire » de Lilian Thuram permet de le reconnaître aussitôt qu’il pénètre l’espace et ceci n’est peut-être pas anodin.
Au cœur du débat national sur la transition énergétique qui s’est ouvert depuis fin 2012, c’est le type de question qui se pose pour chaque source d’énergie connue.
Après la phase de consultation des experts et des groupes de travail, la parole est désormais aux citoyens. En ce week-end de Pâques, le gouvernement a décidé trois journées nationales de l’énergie. Les grands sites de production seront ouverts au public et les associations vont organiser un peu partout des rencontres pour informer. Bientôt vont être recueillis les avis des citoyens. Alors que choisir ?
Pour vous aider, durant trois semaines, Outremer le mag’ va vous conduire au cœur des innovations énergétiques dans les DOM.


En cette semaine consacrée aux alternatives aux pesticides, nous pouvions vous parler à nouveau du chlordécone ou de la mort des coraux. Mais nous avons choisi de défendre l’abeille. En Europe et en France, « ça bataille dur », car le Parlement européen vient à nouveau de reculer devant l’interdiction de trois pesticides très dangereux pour les abeilles. Les articles concernant leur disparition se multiplient, et un très beau film, « des abeilles et des hommes » de Markus Imhoof remplit les salles.

Le film et sa bande annonce « Des Abeilles et des hommes ».
Le film de Markus Imhoof, réalisateur suisse, est sorti le 20 février 2013. Echappant aux circuits des documentaires pour initiés, ce film a eu la chance d'être diffusé par les grands circuits commerciaux.

- Au banc des accusés :
Les néonicotinoïdes. Des insecticides dits « systémiques », c’est-à-dire qu’ils pénètrent dans les tissus de la plante et se diffusent par la sève. Ils se répartissent alors dans les tiges, les feuilles, le nectar et le pollen de la fleur. Les insectes pollinisateurs y sont exposés directement lorsqu’ils butinent la fleur mais aussi en buvant les gouttes d’eau produite par la jeune plante à l'extrémité de ses feuilles. Les effets des néonicotinoïdes sur les abeilles sont connus et dévastateurs : malformations, troubles de la croissance, troubles du comportement (orientation, apprentissage…).
