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En ce deuxième jour d’ouverture du village de la Route du Rhum, le Pavillon des îles de Guadeloupe a déjà pris ses marques. La Région Guadeloupe, partenaire majeur exclusif de l’évènement, a mis les petits plats dans les grands avec plus de 1 000m² de stands, afin de valoriser la destination Guadeloupe. Un espace de 120 m² est exclusivement dédié à la collectivité régionale et à ses partenaires institutionnels dont les chambres consulaires. Outremerlemag a rencontré Jean-Claude Nelson, chef de projet Route du Rhum, à la Région Guadeloupe afin d’avoir ses premières impressions.
Outremerlemag : Jean-Claude Nelson, le village de la route du rhum est ouvert depuis le mercredi 24 octobre et a reçu plus de 10 000 visiteurs. Êtes-vous satisfait de la visibilité de la Région Guadeloupe ?
Jean-Claude Nelson : Nous sommes très contents de cette opération. C’est une belle réussite. On y rencontre beaucoup de visiteurs. J’ai d’ailleurs eu beaucoup de mal à me faufiler jusqu’aux skippers Guadeloupéens lors du déplacement de la délégation Région Guadeloupe. Nous sommes très confiants sur ce qui va se passer. Je pense qu’à l’heure actuelle, c’est un bon retour sur investissement.
OLM : Quelle est la vocation de l’espace Région Guadeloupe ?
J-C.N : Il s’agit, tout simplement, de mettre en valeur la destination Guadeloupe et donner une grande visibilité à tous nos partenaires institutionnels dont les chambres consulaires. La CCI des îles de Guadeloupe, le Mémorial ACTe et les îles du Sud sont représentés. Dans cet espace, nous pouvons mettre en avant toutes les compétences de la Région Guadeloupe, notamment celles de la croissance bleue et de la croissance verte. Nous sommes dans l’esprit de pouvoir vendre la destination. Notre antenne parisienne est également là pour conforter notre assise en France hexagonale.
OLM : Par conséquent, à cette occasion, doit-on s’attendre à des signatures de futurs partenariats ?
J-C.N : Parfaitement ! Notre présence ici est une opportunité pour nous de signer une série de conventions, de partenariats avec les personnes intéressées. Actuellement, nous sommes ouverts à toutes propositions et nous les examinerons.
OLM : Peut-on dire que dans tous les cas, la Guadeloupe sera gagnante ?
J-C.N : Avec nous, c’est gagnant-gagnant. Nous avons investi ici en ayant de très bonnes relations avec la Ville de Saint-Malo. Nous avons d’ailleurs été charmés par l’accueil réservé par le maire de Saint-Malo. De plus, nos relations avec OC Sport, l’organisateur de l’évènement, sont excellentes et cela nous a facilité la tâche. Donc, avec les partenaires majeurs cela se passe très bien et nous nous sentons un petit peu comme chez nous.
OLM : La Guadeloupe est un archipel et toutes les îles sont représentées à Saint-Malo. Pour vous, c’était important de ne pas oublier les îles du Sud ?
J-C.N : C’est la volonté d’Ary Chalus de mettre en valeur, dans ce village des îles de Guadeloupe de Saint-Malo, ces petits territoires qui subissent la double insularité. Par ailleurs, il existe, malheureusement, une certaine inégalité entre ces dépendances. Prenons par exemple les Saintes, les visiteurs connaissent mieux Terre-de-Haut que Terre-de-Bas, alors que cette dernière est d’une beauté incroyable. Autre exemple : celui de La Désirade, qui rencontre un certain nombre de handicaps, notamment par rapport à la capacité de la municipalité de réussir à développer son territoire. Par conséquent, certes, il y a des freins, mais nous sommes ici pour essayer de les dépasser. En ce sens, le président de Région a tenu à ce que tous les maires de ces territoires soient présents à Saint-Malo, afin qu’ils puissent vendre leur destination. C’est une excellente chose, car même nous, Guadeloupéens, lorsque nous nous rendons dans ces îles, nous sommes charmés, alors imaginez ce que les touristes peuvent ressentir… Il ne faut pas perdre de vue que la Route du Rhum n’est pas l’affaire de la Région Guadeloupe uniquement. C’est l’affaire de tous les Guadeloupéens et c’est à ce titre-là que les maires sont invités à Saint-Malo.
OLM : Vous avez rencontré les skippers guadeloupéens. Comment se portent-ils ?
J-C.N : Ils semblent fin prêts. Cependant, à l’image d’une maison, la préparation d’un bateau n’est jamais finie. Il y a toujours une retouche à faire. Toutefois, ils sont bien présents, impatients de prendre la mer évidemment, car la nature du marin est de naviguer. Nous avons eu l’occasion de rencontrer les skippers qui ont une relation avec la Guadeloupe : Rodolphe Sepho, Carl Chipotel, David Ducausson, Dominique Rivard ou encore Willy Bissainte. Nous irons encore les voir, notamment lorsque le président de Région sera présent à Saint-Malo, à partir de ce week-end.