Économie

mercredi, 27 février 2013 17:42

L’eau, une valeur sacrée

A Mayotte, la gérer relève autant du défi économique que culturel.

Mayotte comme toutes les îles volcaniques dispose d’un accès limité à l’eau. Dans le temps longtemps, le puits était l’eau que l’on buvait, et la rivière l’eau que l’on utilisait pour les activités domestiques ou sacrées.
La départementalisation qui porte l’obligation de l’accès à l’eau potable pour tous,  la modernisation, l’explosion démographique changent la donne. Il faut plus d’eau et il faut la protéger. Même si Mayotte est la moins gourmande des Pays et territoires d’Outre-mer : de 100 à 110 litres par jour et par habitant, contre 140 en Guyane, 180 aux Antilles et 200 à la Réunion , elle a déjà vécu la pénurie de 1997 ou la sécheresse de 2010 qui a failli tourner à l’émeute.

mercredi, 27 février 2013 17:44

Mayotte, pôle Européen de l'aquaculture

Au Moyen-âge, l’Eglise catholique invitait ses fidèles à faire abstinence. Abstinence de viande, au profit de protéines provenant des œufs et surtout du poisson. C’était le début de la ruée vers Terre Neuve et Saint Pierre et Miquelon. C’était l’origine du succès de la morue, poisson des mers froides, consommée au Sud de l’Europe, puis diffusée autour du monde par « ce peuple de navigateurs catholiques que sont les portugais », comme l’écrit Jean-Robert Pitte dans Le Monde des Religions.

« Cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage! ». Cet adage sied bien aux travaux des députés.
Ces derniers examineront le 27 mars prochain, un projet de loi tendant à prohiber la différence de taux de sucre entrant dans la composition des produits manufacturés et vendus dans les pays d’Outre-mer et celle des mêmes produits vendus dans l’hexagone. L’examen de ce texte se fera en séance publique et sous le numéro 393. C’est la seconde fois qu’il sera présenté à l’Assemblée nationale. En effet, il y a un an et demi, un texte similaire avait été présenté par l’actuel Ministre de l’Outre-mer, Victorin Lurel. Il avait été rejeté à l’époque. Les députés d’alors préférant privilégier la négociation avec les industriels plutôt que d’inscrire cette mesure d’encadrement du taux de sucre par la loi.

Focus sur un thème évoqué lors d’un colloque qui s’est déroulé au Sénat il a quelques semaines. Un colloque organisé par la délégation sénatoriale à l’Outre-mer, le Ministère des Affaires étrangères, et le Ministère des Outre-mer.

Nous aurons l’occasion de revenir sur ce colloque, qui est l’illustration de la ligne éditoriale de ce webzine puisqu’il concerne notamment les collectivités françaises, comme atout pour relever les défis du 21ème siècle notamment dans le Pacifique.

C’est une incroyable histoire. Une histoire de mémoire et de revanche sur le destin.
Elle commence en 1935, sur les quais du port d’Hai-Pong. Une jeune femme de trente ans, Thi-Binh, fait parti des milliers de Tonkinoises qui s’embarquent pour la Nouvelle-Calédonie, une île où la France a besoin de bras pour pallier le manque de main d’œuvre, et surtout ce que les Français appellent « l’inconstance des indigènes Kanaks ». Cette femme laisse à sa famille trois premiers enfants, pour faire parti de cette cohorte de main d’œuvre asiatique traitée comme du bétail. Sa seule identité est d’être le matricule « A649 ». Comme l’explique Anne Pitoiset, auteur d’ouvrages sur la Calédonie et correspondante pour l’Express, les Echos et l’Expansion sur ce territoire, « l’administration coloniale a mis ce système en place pour ne plus s’empêtrer dans ces noms étrangers à rallonge ».

mercredi, 20 février 2013 08:03

Calédonie, la bataille du Nickel

L'industrie du nickel de la Nouvelle-Calédonie change de visage. Après un siècle de présence et de production totalement française, la construction de deux grandes usines associant des entreprises calédoniennes à trois multinationales minières Glencore-Xstrata et Vale va bouleverser la donne. Les deux nouveaux complexes industriels vont assurer le plein emploi ou presque dans leurs régions respectives, le nord et l’extrême sud du territoire. Près de 2000 emplois directs et trois fois plus au total sont créés. Face à cet argument et aux revendications kanaks, les craintes du groupe français ERAMET le producteur historique du nickel, le « Renault calédonien », n’ont pas pesé lourds.

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