Le Sénat a examiné cette semaine la proposition de loi sur les produits trop sucrés dans les Outre-mer.
Cette proposition de loi, déjà votée en mars par l'Assemblée nationale, s'attaque à un problème de santé publique. Il y a trop de sucre dans les produits vendus outre-mer, notamment dans les yaourts et certains sodas. De plus, leurs dates limites de consommation ne sont pas les mêmes qu'en métropole.
C’est pourquoi le texte définitivement adopté le mardi 21 mai après un vote du Sénat vise à établir l'équité sur la teneur en sucre des aliments, qu’ils soient consommés dans les outremers ou dans l'hexagone. Cette loi prévoit également que la date limite de consommation, la DLC, pour les denrées périssables devra désormais être la même pour un produit destiné au marché hexagonal ou ultramarin.
Plateau continental de Saint Pierre et Miquelon.
Les parlementaires de Saint-Pierre et Miquelon, la député Annick Girardin et la sénatrice Karine Claireaux, ont rencontré, vendredi 17 mai, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères. Ils ont évoqué la question de l'extension du plateau continental et travaillé à une solution de consensus entre Saint-Pierre et Miquelon et le Canada.
Ce premier rendez-vous avec le ministre des affaires étrangères inaugure toute une série de rencontres échelonnées sur les mois à venir. Les élues Saint-Pierraises mises sur un processus de conciliation, ne veulent pas faire de ce sujet un bras de fer avec le Canada. Ce sujet a déjà fait l'occasion de discussion entre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le Premier ministre canadien, Stephen Harper, a rappelé Annick Girardin.
Attention ! La Commission européenne pourrait déclarer illégale une niche fiscale réservée aux producteurs de rhum d’outre-mer
Les producteurs ultramarins de la filière canne-sucre-rhum auraient du souci à se faire, selon notre confrère Le Parisien, aujourd’hui en France. La dérogation fiscale dont bénéficient les rhums traditionnels d’Outre-mer vendus dans l’hexagone pourrait être revue à la baisse après 2013. Elle serait jugée « trop importante » par la Commission européenne. La décision doit intervenir dans les mois qui viennent.
Le sénateur Guyanais Georges Patient soulève cette question dans un rapport de la Commission des finances. La Réunion et la Guadeloupe pourraient être particulièrement touchées par cette affaire.
En Polynésie, la question de la « décolonisation » désormais posée
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté vendredi 17 mai une résolution faisant de la Polynésie un territoire à décoloniser.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté, vendredi 17 mai, une résolution qui place la Polynésie sur la liste des territoires à décoloniser, malgré l’opposition de la France qui a immédiatement dénoncé «une ingérence flagrante ». Cette résolution a été votée alors que le non-indépendantiste Gaston Flosse venait d’être élu président, à la place de l’indépendantiste Oscar Temaru, par la nouvelle assemblée polynésienne.
Par ailleurs Oscar Temaru souhaite geler le corps électoral. L’ancien président du pays invité d’une émission TV, a estimé qu’à l’occasion d’élections territoriales par exemple, seul les électeurs justifiant d’une durée de résidence suffisante puisse voter. Le leader de l’UPLD verrait bien un gel à partir de 1966. Et pour Gaston Flosse il n’était pas question de figer le corps électoral et de supprimer des électeurs.
Marie Galante, malgré les sonorités du festival Terre de Blues, est en souffrance
Marie-Galante a reçu avec enthousiasme les festivaliers venus de tous les horizons, mais beaucoup de Marie-Galantais témoignent : « notre terre souffre ». Depuis mars 2012, les services de maternité et de chirurgie sont fermés. Une décision inattendue qui a marqué la population. Les Marie-Galantais fustigent cette décision soulignant que leur existence est en danger. En effet, il faudrait plus de 45 minutes pour transporter un blessé ou une femme sur le point d’accoucher.
On assiste à un véritable dépeuplement de Marie-Galante. Les espaces d’hébergements touristiques se réduisent. Nous avons noté pourtant la solidarité du personnel de Kawan Beach avec les organisateurs du Festival pour pallier cette insuffisance d’hébergement. Malgré l’annonce, il y a peu d’une éventuelle fermeture de leur site, ils ont tenu à participer à la 14ème édition de l’évènement musical annuel. C’est là que s’est déroulé la soirée d’ouverture, on pouvait y lire une banderole avec cette phrase : ''Oui au festival, et après, on fait quoi?". C’est aussi là qu’ont été reçus les invités, notamment le groupe Kassav’.