Politique

Courriel des lecteurs

Courriel des lecteurs (33)

 

 

 

 

Du 6 au 8 juin 2013 se déroulera à Montreuil (93), la première édition du festival “C’est Pas du Jazz” un festival de jazz inédit de musiques polyrythmiques parrainé par le célèbre bassiste Michel Alibo.

Du 12 au 14 avril, La Maëlle Galerie représentera quatre artistes contemporains Ultramarins à Paris à DDessin13. Ce manifestation se déroule durant la semaine du dessin à Paris, à l’heure où tous les regards sont braqués sur la capitale Parisienne ! DDessin 13 est la foire de dessin qui succède à Chic Dessin, une première édition prometteuse à laquelle participera la Maëlle Galerie.

Télécharger le document complet

Sciences Ô est une jeune association créée et reconnue à Sciences Po Paris à la rentrée 2011. Nous réunissons de nombreux étudiants de la région parisienne, qu'ils soient ultramarins ou simplement désireux de connaitre les problématiques inhérentes aux outremers. Ainsi, face à une grande méconnaissance des outremers que la seule situation géographique ne justifie pas, cette association s'est donnée pour mission de promouvoir la culture et les enjeux spécifiques de ces territoires.

Composés de territoires et d'îles plurielles, dispersés à travers les trois océans, les Outremers sont un apport incontournable, tout d'abord à la nation française dont ils font partie, mais aussi plus largement par l'originalité des sociétés et cultures qu'ils présentent. Pour Sciences Ô, les Outremers se caractérisent par leur complexité. Notre but est de mettre en valeur nos histoires singulières, ainsi que les particularités de nos sociétés, afin d'inviter à un large dialogue des cultures et des sociétés.

Notre association a aussi pour ambition d'accueillir les nouveaux étudiants ultramarins. Nous souhaitons aller à la rencontre des élèves issus de ces territoires, afin d'échanger avec eux et de les informer sur les possibilités offertes par l'IEP.

Depuis sa reconnaissance en tant qu’association, Sciences Ô a réalisé divers évènements, tant culturels que politiques, artistiques ou festifs qui participent de la mise en valeurs de nos territoires ultramarins au sein de Sciences Po Paris.

Pour sa deuxième année d’existence Sciences Ô poursuit ses objectifs de promotion et de réflexion autour des territoires d’outremer en organisant sa première édition de la Semaine des Outremers.

Le projet de loi ouvrant le Mariage aux couples de même sexe est l’occasion d’un nouveau débat plus que jamais nécessaire et nous y prenons notre part.

Il est normal que les couples homosexuels puissent prétendre aux mêmes droits matériels que les autres couples pour des raisons de justice sociale et le PACS a apporté à cet égard une réponse opportune.

Le législateur veut aujourd’hui étendre cette accession à l’égalité pour cette catégorie de citoyens et ce principe me paraît légitime.

Il ne saurait donc être question pour moi de m’associer à un NON trop souvent homophobe venant de personnes qui voient là l’occasion de donner libre expression à leur désir refoulé de négation de l’homosexualité alors que celle-ci nous côtoie bien plus souvent que nous ne le pensons, voir dans nos propres familles.

Ce qui pose selon moi problème c’est bien la place réservée à l’enfant dans ce nouveau contrat.

A la protection que la loi se devait jusqu’ici d’apporter aux droits de l’enfant, on s’apprête à substituer un droit à l’enfant, le législateur prenant la responsabilité de faire passer les intérêts individuels d’adultes de même sexe avant les intérêts de l’enfant, qui de sujet de droit, devient objet d’appropriation.
Qu’on ne m’objecte pas la situation de l’enfant dans le foyer matrifocal (si fréquent dans notre société), qu’on ne m’oppose pas non plus ces foyers où le père, seul, après le décès de la mère, assume jusqu’au bout.

Je rends hommage à ces foyers et je réponds que la monoparentalité ne saurait se comparer pour ce qui concerne l’enfant à la vie au sein d’un couple homosexuel.

Je m’abstiendrai donc, sur ce texte, car si le mariage pour tous me paraît une évolution recevable, la protection des droits de l’enfant relève pour moi d’une exigence supérieure.
 

Maurice ANTISTE
Sénateur de la Martinique

Non, le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, n’est pas un « Glass-Steagle Act » à la française.

Cette loi américaine adoptée en 1933 (abrogée en 1999) avait imposé une séparation stricte entre les activités exercées par les banques commerciales américaines et celles développées par les banques d’investissement exerçant des activités spéculatives. Rien de tout ça dans le projet français dans lequel il s’agit de cantonner les activités spéculatives des banques dans des filiales séparées. Or les grands groupes français ont déjà filialisé la plupart de leurs métiers, et qui plus est, ont opté de longue date pour l'intégration fiscale (principe consistant à consolider les résultats fiscaux de toutes les sociétés d'un groupe, les résultats déficitaires d'une société du groupe ou du holding venant ainsi compenser les bénéfices des autres sociétés). Alors pourquoi réinventer l’eau chaude me direz-vous ? Cette fois encore il s’agit de stigmatiser l’argent et ceux qui en sont les dépositaires.

En réalité, Pierre Moscovici ne pouvait guère aller plus loin dans sa réforme, l’industrie bancaire pesant près de 400 000 emplois en France. Mettre fin au modèle français de banque universelle, qui mêle des activités de collecte de dépôts et d'octroi de crédit (activités directement utiles à l'économie réelle), et des activités de marché (souvent spéculatives) c’était réactiver le spectre des plans sociaux, des délocalisations, et des diminutions des recettes fiscales… La hantise de tout gouvernement.


Et l’outre-mer dans tout ça ?

Le projet de loi contient 26 articles. Il faut donc beaucoup de patience avant de parvenir à l’article 26 et lire la première (et unique) référence à l’Outre-mer :

« Le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance dans un délai de dix huit mois à compter de la promulgation de la présente loi les mesures nécessaires à l’application des dispositions de la présente loi en Outre-mer ».

On ne peut rester que perplexe face à cette formulation, quelles sont les « mesures nécessaires à l’application de cette loi en Outre-mer » ?
L’étude d’impact qui a présidé à la rédaction du projet de loi, précise en page 52 : « Un traitement particulier de l’Outre-mer sera effectué ultérieurement pour tenir compte des spécificités, notamment en matière de tarifs bancaires ».
Des « spécificités », sans davantage de précision. Même lot pour les volets relatifs au « Droit au compte » ou, au « Surendettement » pour lesquels il est fait seulement référence à des « adaptations nécessaires » pour l’Outre-mer.
Encore un exemple de précipitation à présenter un dispositif incomplet, alors même que l’Observatoire des tarifs bancaires et l’IEDOM avaient par le passé produit les analyses qui auraient permis au Gouvernement de préciser immédiatement son texte quant à ses impacts pour l’Outre-mer. Au lieu de cela, les analyses structurantes seront traitées « ultérieurement ».

Méditons ensemble l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958 : « La France est une République indivisible… ».

Page 3 sur 3

Partenaires

CANGT NORD GRANDE TERRE
CAP EXCELLENCE

Derniers articles

Les + lus

Rejoignez-nous sur Facebook

Recevez les actus par email

Recevez par mail les dernières infos publiées sur OUTREMER LE MAG'

Rechercher