
Mayotte comme toutes les îles volcaniques dispose d’un accès limité à l’eau. Dans le temps longtemps, le puits était l’eau que l’on buvait, et la rivière l’eau que l’on utilisait pour les activités domestiques ou sacrées.
La départementalisation qui porte l’obligation de l’accès à l’eau potable pour tous, la modernisation, l’explosion démographique changent la donne. Il faut plus d’eau et il faut la protéger. Même si Mayotte est la moins gourmande des Pays et territoires d’Outre-mer : de 100 à 110 litres par jour et par habitant, contre 140 en Guyane, 180 aux Antilles et 200 à la Réunion , elle a déjà vécu la pénurie de 1997 ou la sécheresse de 2010 qui a failli tourner à l’émeute.

La première fois ou j’ai été confronté à Paul Gauguin dans mon monde gamin de l’Océanie, il n’évoquait que ce nom qui trônait depuis peu sur le frontispice de l’Ecole Centrale à Papeete, rebaptisée Lycée Paul Gauguin.
Cette nouvelle notoriété dépassait formellement celle du Général de gaulle dont la visite à Papeete en 1958 à la lointaine île de Tahiti dans ces possessions des Etablissements Français de l’Océanie allait, on le comprendra plus tard, annoncer les essais nucléaires français dans le Pacifique.
