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vendredi, 11 octobre 2013 03:07

Vox populi, Vox dei (la voix du peuple, la voix de Dieu) : Jenny Hippocrate, zoom sur une figure charismatique ! Spécial

Écrit par Maïty Freeman
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Cette femme n’est ni mère Teresa ni sœur Emmanuelle ni une quelconque « Mata-Hari » qui veut  se faire un nom sur la place publique en recherchant la célébrité.

Et pourtant, ses actes et actions, toujours  désintéressés, parlent pour elle. Elle se bat pour une cause juste et tente, avec ses petits moyens, afin de défendre une minorité silencieuse qui n’a aucune possibilité de s’exprimer ; à plus forte raison d’exprimer un mal-être dû à une pathologie pernicieuse qui la ronge : la DREPANOCYTOSE.

Un bon samaritain, dites-vous ? Une illuminée ? Une barge, peut-être ! Vous n’y êtes pas étant donné que ces qualificatifs sont surannés. Et pour cause ! Ce petit bout de femme a réussi le tour de force de rallier à sa cause aussi bien des politiciens, des scientifiques de grande renommée, des célébrités ainsi que des anonymes.

Comment expliquer que « l’eau ait pu soulever une montagne » ? C’est que cette dame, car c’en est une, possède une force mentale insoupçonnée et capable de convaincre, parce qu’elle-même est convaincue, que sa lutte contre la drépanocytose est également celle de n’importe quel quidam doué d’un peu de jugeote, capable de penser que lui aussi devrait se sentir concerné. « Ce fléau est galopant et peut décimer des générations d’êtres humains si personne ne fait rien dans l’immédiat » affirme-t-elle.

Si le regard de Jenny Hippocrate vous sourit lorsque vous vous entretenez avec elle, son cœur pleure au point de saigner face à l’incompréhension et à l’ignorance dont feront preuve la plupart des individus quand elle abordera le sujet de la drépanocytose.

Elle n’est pas atteinte de cette pathologie destructrice, la drépanocytose ! Cependant, elle a promis à ceux qui en souffrent de se faire leur porte-parole. Elle joue sans doute à quitte ou double dans la mesure où la drépanocytose marque des points : elle fait souffrir atrocement et tue sans discernement. Demandez-lui de vous faire un topo sur ce mal et elle vous répondra qu’une vie d’homme ne suffirait pas à décrire cette maladie longtemps considérée comme un tabou.

Pour vous faire une idée de ce qu’elle endure depuis une éternité, référez-vous à quelques uns de ses ouvrages, autobiographiques pour la plupart, et vous comprendrez son calvaire.



© Photo : B.Bago

Elle ne se plaint aucunement de ce vécu qu’elle n’a pas choisi parce qu’elle a embrassé une cause. Ce sacerdoce, puisque c’en est un, lui permet de transcender sa personne et de se focaliser sur cet objectif noble : éradiquer la drépanocytose, sans parler des autres luttes qu’elle mène pour des raisons qu’il serait fastidieux d’expliquer.

Folie que tout cela ! Sans doute… Dans ce cas, comment expliquer que les distinctions, les reconnaissances de sommités scientifiques, la laissent indifférente au point d’attirer votre attention sur ces enfants, ces hommes et ces femmes qui attendent qu’elle leur apporte une lueur d’espoir en leur annonçant que leurs semblables, ceux qui ne sont pas malades, ont accepté de retrousser leurs manches pour faire reculer la drépanocytose ?

Jenny est tout à la fois : l’assistante sociale, la psy, l’écrivaine publique, celle qui rend visite à des prisonniers, celle qui aide les enfants en difficultés à faire leurs devoirs. Sa journée est entrecoupée d’appels téléphoniques qui atteignent une moyenne de 300 appels journaliers et émanant de personnes cherchant soit un conseil, soit un réconfort ou, pour être plus terre à terre, une aide financière pour faire face à un impondérable…

Bien souvent, elle se déplace aux 4 coins de la planète, là où le mal frappe et là où le besoin d’aide se fait ressentir : elle est une ONG à elle seule. Seulement, elle n’a pas les subsides qu’il faut pour faire face à tant de misère humaine ; alors elle n’hésite pas à reverser la totalité des gains obtenus, grâce à la vente de ses ouvrages, à la lutte contre la drépanocytose.

Le peu de temps qui lui reste et qu’elle devrait normalement consacrer à sa personne, elle le passe à dépouiller le courrier qu’elle reçoit à foison régulièrement et pour lequel elle met un point d’honneur à  donner réponse. Dormir ?! Surtout ne lui en parlez pas ! Tout simplement parce qu’elle n’a pas le temps ou très peu pour se reposer.  Véritable caméléon, Jenny Hippocrate est aussi une artiste aux multiples facettes : elle peint, est auteur-compositeur et possède un certain talent pour la danse. Elle mène de front sa vie d’épouse, de mère, de grand-mère et de présidente d’Association.

A l’heure actuelle, l’APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose) compte un peu plus de 2000 bénévoles qui se mobilisent pour « tenter de soulager », à défaut de guérir, les malades de la drépanocytose. Cette maladie que Madame Jenny Hippocrate ne souhaiterait pas à son pire ennemi peut atteindre l’un des vôtres. Quelle sera votre réaction à ce moment-là ?...
Pour avoir une idée de ce qu’elle a entrepris jusqu’à maintenant, consultez son C.V. et vous verrez qu’il est aussi chargé que le dossier d’un délinquant multi récidiviste, à la seule nuance près, c’est qu’elle œuvre pour faire le bien autour d’elle afin de soulager son prochain.

Aujourd’hui, Jenny HIPPOCRATE revient avec un livre qui fera sans doute couler beaucoup d’encre. Pour en savoir d’avantage, elle vous propose très humblement de l’accompagner sur la ligne 13 du métro parisien et vous souhaite la bienvenue.


L’histoire de « Bienvenue sur la ligne 13 », tente de reconstituer les désagréments que subissent au quotidien des milliers de franciliens. Parmi ces voyageurs, se trouve Aminata qui, au gré des circonstances qui l’ont conduite à émigrer en France, émet un double message : celui de la condition des expatriés, en général, et celui de l’usager des transports en commun qui se trouve pénalisé dans ses entreprises, quoiqu’il fasse, dans la mesure où il est tributaire de cette fameuse ligne 13 de la RATP.

Le personnage principal n’est pas exempt des aléas que subissent les autres usagers. Tout comme eux, son emploi du temps constitue une copie conforme à celui de la plupart de ces travailleurs qui se lèvent tôt pour vaquer à leurs occupations. En parallèle, Aminata observe les comportements de cette faune qui hante les couloirs souterrains desservant la plupart des destinations de la capitale et de ses banlieues, proches et éloignées.

De son sens de l’observation, l’auteur, Jenny Hippocrate, a pu retranscrire ce modeste ouvrage qui traite des différents comportements et pensées de ces hommes et de ces femmes qui, malgré leur « visibilité », demeurent ignorés au regard de la Société. Si Aminata est « introspective » et « soliloque » bien souvent, c’est parce qu’elle n’a pas d’interlocuteur valable avec qui échanger ses remarques et ses observations sur les interactions humaines.

A l’instar d’un Naguib MAHFOUZ (Entre les 2 palais), d’un François MAURIAC (Thérèse Desqueyroux) ou d’André CHAMSON (Roux le bandit), pour ne citer que ceux-là, les pensées, tant des auteurs précités que celles de personnages évoluant dans ces différents ouvrages, sont  intériorisées.

Cet état de fait contribue à donner auxdites pensées un poids conséquent étant donné qu’elles interpellent les lecteurs au point de les faire réfléchir sur les divers problèmes récurrents de société évoqués dans ces ouvrages.

« Bienvenue sur la ligne 13 », le 7ème livre de la martiniquaise Jenny HIPPOCRATE vous fera passer du rire aux larmes, ne ratez pas le wagon, prenez la bonne rame, installez-vous confortablement et lisez-le !

Facebook : https://www.facebook.com/pages/Bienvenue-Sur-La-Ligne-13/479075065525004?ref=ts&fref=ts

Twitter : @JHippocrate / #JennyHippocrate

Website : http://www.bienvenuesurlaligne13.fr

Website  APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose) : www.apipd.fr

Lu 7826 fois Dernière modification le vendredi, 11 octobre 2013 07:41